POESIE PARTIE CULIERE
Le sonnet du trou du cul
(on attribue les huit premiers vers à Verlaine, et les six derniers à Rimbaud) :
Obscur et froncé comme un œillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encore d’amour qui suit la pente douce
Des fesses blanches jusqu’au bord de l’ourlet
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous l’autan cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marnes rousses,
Pour s’en aller où la pente les appelait.
Ma bouche s’accoupla souvent à sa ventouse,
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C’est l’olive pâmée et la flûte câline,
C’est le tube où descend la céleste praline,
Charmant féminin dans les moiteurs éclos !