1 Nov
2016
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POESIES

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Les Textes de JBK.

Juin 2007

SI …             de Rudgars KIPINE

Si tu peux voir réduit l’usage de ton vit

Et sans dire un seul mot te mettre à resplendir

Ou perdre tout à coup le grain de tes parties

Sans un geste et sans hétaïre

Si tu peux être amant sans être fou d’amour

Si tu peux être en forme sans trop te faire attendre

Et te sachant aimé sans aimer en retour

Pourtant baiser et être tendre

Si tu peux supporter de draguer un mariolle

Travesti comme un Dieu pour exciter Eros

Et tâtant son panier trouver des couilles molles

Sans en pâtir dans ton ego

Si tu peux être gouine avec ta partenaire

Et te faire irrumer sans perdre ton sang-froid

Si tu peux lutiner les femmes de tes frères

Mais sans en suborner plus de deux à la fois ;

Si tu peux courtiser, cajoler, compromettre

Sans devenir ni gigolo ni souteneur

Baiser, mais sans laisser le sexe être ton maître

Branler, sans n’être qu’un branleur

Si tu peux être en rut sans jamais être en rage

Si tu peux être suave et jamais impuissant

Si tu peux pédiquer ou prendre pucelage

Sans être brutal ni méchant ;

Si tu peux rencontrer fiascos après des fêtes

Et recevoir des compliments ou des affronts

Si tu peux conserver ta belle vigueur coquette

Quand tous les autres la perdront

Alors, la boud, la meuf, la blanche et la noire

Seront à tout jamais tes Vestales impies

Et ce qui vaut bien mieux pour tes amours d’un soir

Tu seras macho, mon fils. !

Et le cul dans tout ça ?

 

SI…                                         Copain co-pine

Si tu peux voir des culs , nus, sages dans ton lit

Et sans perdre un instant te mettre à les saillir,

Ou mettre tout à coup tes mains sur tes parties

Pour des gestes galants qui te feront jouir ;

Si tu peux être amant sans être troubadour ;

Si tu peux, ivre-mort, continuer à pourfendre

Et te sentant partir, préparer ton retour

Sans démâter ni condescendre ;

Si tu peux supporter de frôler la vérole,

Transportée par des queues jusque sur l’abricot

Et de sentir couler sur toi la bave molle

Sans mollir toi-même aussitôt,

Si tu peux rester digne tout en étant vulgaire

Si tu peux rester simple en pétant dans la soie ;

Et si tu peux aimer des femmes militaires

Sans espérer pour autant recevoir la Croix ;

Si tu peux gougnoter, enculer et con-mettre

Sans jamais devenir michton ou suborneur,

Baiser mais sans laisser le sexe être ton maître,

Branler sans n’être qu’un branleur ;

Si tu peux être fort sans être inébranlable,

Et suborner parfois tout en restant galant,

Si tu peux pédiquer ou prendre pucelage

Et demeurer allègre et aguichant

Si tu peux rencontrer triomphes après défaites

Et recevoir des compliments et des affronts

Si tu peux conserver ton ardeur pour la fête

Quand elle aura envie d’être sous l’édredon

Alors le croirais-tu, la jouissance et la gloire

Seraient à tout jamais tes esclaves soumis

Mais ce qui vaut bien mieux pour la fin de l’histoire,

Tu seras cocu, mon fils.

LA CIGALE ET LA FOURGUE-VIT

La Cigale ayant dragué

Un minet,

Se retrouva fort déçue

Tant la bite était menue.

Pas une seule petite érection

Malgré maintes fellations.

Elle alla chercher une pine

Chez Fourgue-vit sa voisine,

La priant de lui prêter

Quelque nœud pour subsister

Jusqu’à la passion nouvelle.

« Je n’userai, lui dit-elle,

Que du bout, foi d’animal,

Rien d’incongru ni de brutal ».

Fourgue-vit n’est pas prêteuse :

C’est là son moindre défaut.

« Que fessiez-vous le cul chaud ?

Dit-elle à cette jouisseuse.

– Ah ! Nuits et jours à tout moment

Je baisais, ne vous déplaise.

– Vous baisiez ? J’en suis fort aise :

Eh bien ! branlez-vous maintenant. »

                   LA CRAMOUILLE QUI VEUT SE FAIRE AUSSI GROSSE QUE LE PAF

         Une cramouille vit un paf

     Qui lui sembla de belle taille.

Elle, qui n’était pas plus grosse qu’un piaf,

Racoleuse, s’étend, s’étire et s’entrebâille

     Pour avaler l’animal aguicheur

Disant: défoncez-moi, mettez-y plus d’ardeur !

– Est-ce assez ? dites-moi; n’y suis-je point encore ?

– Nenni . – M’y voici donc ? – Point du tout . – M’y voilà ?

   – Vous n’en approchez point. La chétive pécore

         S’enfila si bien qu’elle creva.

La folie vient aux gens quelque soit leur âge.

Tout clito veut grossir sous le doigt d’un branleur,

   Tout boude veut vider les couilles du baiseur,

     Et le plus petit con veut perdre pucelage .

                 LA QUENOUILLE QUI VEUT SE FAIRE AUSSI GROSSE QUE LA MEUF

Une quenouille vit une meuf

             Au pétard de cathédrale;

     Elle, qui n’était pas plus grosse qu’un oeuf,

   Bandante, elle s’étend, s’étire et se tiraille

         Pour contenter la femelle en chaleur;

     Disant: Regardez-moi, ai-je bien la grosseur?

   Est-ce assez? dites-moi; n’y suis-je point encore

– Nenni. – M’y voici donc? – Point du tout. – M’y voilà?

     Vous n’en approchez point. La chétive claymore

             S’enfla si bien qu’elle creva .

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages.

   Tout puceau veut tirer comme de grands baiseurs,

     Tout minet être pris pour un écornifleur,

     Et le plus petit vit veut prendre pucelage .

HEUREUX QUI…..par Jouiasein DU BAISAY

Heureux qui du pénis a fait un bon usage,

Ou comme celui-là qui gougnotait Ninon

Et puis l’a retournée plein de rage et passion,

Foutre entre ses nichons son reste de décharge.

Quand pourrai-je, hélas! D’un petit pucelage

Ouvrir la cheminée, et en quelle saison

Baiserai-je le cul de ma chère Suzon

Qui m’a fait le serment de tous ses avantages?

Plus me plaît de baiser un petit cul gracieux

Qu’une paire de fesse à l’air triste et grincheux,

Plus que de foutre á sec me plaît chatte câline.

Plus polir mon chinois que celui du voisin,

Plus mon petit plaisir qu’un immense chagrin,

Et plus que mes deux mains, me faire tailler la pine.

HEUREUX QUI…..             par Joséphine DU BELLAY

Heureux qui du pénis a fait un bon usage,

Ou comme celle-là qui se mit en maison

Et puis est retournée après faridondon,

Vivre avec son amant des fruits de son cuissage.

Ah! que ne puis-je, hélas! d’un petit rapiéssage

Fermer ma cheminée, et à quelque pigeon

Revendre mon hymen, comme fleur en bourgeon

Au prix d’une pucelle livrée au ramonage?

Plus me plaît un vit court qui fait monter aux cieux

Que le pal d’un Romain qui force l’entre-deux,

Plus que le gode dur me plaît la langue fine.

Plus le phallo gaulois que le triste mondain,

Plus un coup bien tiré que jeu de baise-main,

Et plus que l’art des mains, la douceur d’une pine.

HEUREUX QUI … par Onanism DU BRANLAY

Heureux qui, des pubis, a baisé avec rage,

Ou l’homme qui mêla des cons-vits les toisons,

Et puis s’est retourné après ces pâmoisons

Vivre opiniâtrement le geste de branlage.

Quand cesserai-je, hélas! á ces filles volages

D’humer les chauds minets, et en quelle saison

Polirai-je á nouveau, mon énorme tison

Qui m’est sceptre de prince, ce perceur d’avantages?

Plus me plaît cet amour dû á mes doigts précieux,

Que des cons féminins le contact licencieux,

Plus que la chatte impure me plaît ma chaude pine.

Plus la soie de mes draps que le lit des catins,

Plus mon ardent poignet que le fond d’un vagin,

Et plus que l’entre-seins, ma caresse divine.

 HEUREUX QUI . . .. par Saphique DU GOUGNAY

 Heureux le clitoris qui vit un bel ouvrage,

Ou comme celle-là qui tondit sa toison,

Pour permettre à Sapho d’attiser son tison

Et vivre plaisamment le leste gougnotage.

Quand goûterai-je, hélas! au jeu du craquettage

et de broute-minet, et en quelle occasion

Jouirai-je des joies de la con-passion

Qui est le plus charmant de tous les galandages?

Plus me plaît un mamour qu’on prétend licencieux,

Que le plus beau pénis pour les jeux amoureux,

Plus que tirer un coup me plaît faire mimine.

Plus la douce tribade que le mâle badin,

Plus le Mont de Vénus que le terrible engin,

Et plus que faire d’enfant, le bonheur d’être gouine.

HEUREUX QUI …         par Joakait QUIFLOTTAY

Heureux qui, du pénis, a fait un découpage,

Ou comme celui-là qui vendit ses roustons,

Et puis s’est retrouvé habillé d’un jupon

Pour vivre en travesti le reste de son âge

Quand pourrai-je, hélas! par un grand mariage

Fêter mon hyménée, et pour quel beau garçon

Garderai-je longtemps la pudeur d’un giron

comme une fleur à l’empesage?

Plus me plaît un phallus énorme et luxurieux,

Que le vit d’un giton gracile et doucereux,

Plus qu’être puritain jouer les Messalines.

Plus me faire enculer que faire un souper fin,

Plus tailler une plume que de rester à jeun,

Et plus faire le tapin que louper une pine.

HEUREUX QUI …         par Lemarin ENBORDAY

Heureux qui, du pénis, a fait un bon usage,

En respectant les us, coutumes et traditions,

Baisa d’abord au cul puis ensuite aux nichons

Gardant pour le dessert « l’adieu au pucelage ».

Quand reviendrai-je, hélas! vers mon petit mouillage

Gougnoter son clito, et en quelle saison

Reverrai-je le quai, où m’attend la Suzon

Assise sur la bitte en rêvant au mariage?

Plus me plaît le retour vers un con langoureux,

Que partir vers Cythère et ses jeux graveleux,

Avec un moussaillon pour toute concubine.

Plus me faire pomper qu’user de mes deux mains,

Plus l’ardeur d’une pute que le cul d’un marin,

Et plus que l’air marin, l’odeur de ma rouquine.

HEUREUX QUI …         par Jaimebien DUPRESAY

Heureux qui, du pénis, a fait un bon usage,

Ou comme celui-là qui mit un capuchon,

Puis s’en alla baiser avec fougue et passion

Sans craindre d’EM.ES.TE. le pernicieux outrage.

Quand pourrai-je, hélas! sans mettre d’habillage

User des cheminées, et en quelle saison

Rejouirai-je des joies de la vraie fellation

Qui m’est le plus subtil de tous les chipotages?

Plus me plaît le condom pour les jeux amoureux,

Que le mal des humains horrible et contagieux,

Mieux qu’avec carabin me plaît jouer de la pine.

Plus un petit béret que l’immonde venin,

Plus un joli tribart que le chancre malin,

Et plus que faire titin, mettre une brigandine.

CONTREPETERIES   Les beaux-Z’arts sont un plaisir des Dieux !

Heureux qui peut avoir des conCierges Vains,

Ou comme c’estluy-lá qui fut Lieur de CHardon

Et puis s’en est allé mettre Cœur au Bouillon

Ne pouvant á jamais se Passer de Lutins!

Que ne puis-je, hélas! Léser ce caBotin

Ou comme le plombier Souder sur un Balcon,

Puis descendre du quAI pour chercher un bidON

Et ramener á Port cent sortes de Butin !

Plus me plaît apprécier le Son de votre Cœur

Que de couper á vif les Nouilles au séCateur,

Plus Bêcher trois aLLées que des Pilliers de Mines.

Plus que grouPe Minable, trouver un Fond Curieux,

Plus coGiter sans Haine que caNard sur le Feux,

Plus que Mine á laPin, Piquer dans la colliNe !

        A BEAUmONT le VIcOMTE,

La Cote du Mont de PoTASSE est peut-être gElée,

son Don risque de s’avérer Coûteux !

           I N C A N T A T I O N

Librement inspirée par le toast porté

par Ch. BAUDELAIRE le 7 Juillet 1855

à Jeanne DUVAL dite « LA VENUS NOIRE »,

   AUJOURD’HUI, L’ESPACE EST SPLENDIDE,

   PARTONS À CHEVAL SUR LE VIN

   SANS MORS, SANS EPERON, SANS BRIDE

POUR OFFRIR A NOS FESSES UN HOMMAGE DIVIN

Je n’étais   jusqu’à présent   qu’un   obsédé   sexuel   qu’on

n’invitait guère dans les lieux de la joie fessière. J’espère

que maintenant, on ne pourra   plus se   passer de moi dans

les fessodromes de   Passy, là où   les gens   sont de   saillie.

Heureux qui d’un cul lisse a fait un bon usage,

Ou comme celui-là qui sans autre façon,

Baise indifféremment des filles, des garçons,

Des enfants des vieillards, quel que soit leur âge!

 

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