POEME FESSETIF
Daniel R.
Juin 2009
Chevaliers, Chevalières, dignitaires de la Confrérie, chers amis,
C’est avec un grand plaisir, mais aussi les fesses serrées, que je vais vous présenter mon travail.
Je me suis longuement interrogé sur ce que j’allais vous dire, car, la Confrérie ayant 50 ans, je me suis dit que vous aviez du en voir de toutes les couleurs, ce qui en tant que prof de peinture n’est pas fait pour m’effrayer, bien au contraire.
On a parfois du mal à parler de la fesse, comme dit le proverbe savoyard, seuls les chiens à la queue coupée n’ont pas peur de faire voir leur cul.
Pourtant le ciel et la fesse sont les deux grands leviers, alors, allons y n’ayons pas peur de nous dévoiler.
J’ai pris mon pinceau, pas celui pour la peinture à l’eau, ni celui pour la peinture à l’huile, mais celui pour les pigments naturels pour vous raconter en vers et contre tout ma vraie nature fessetive.
POEME
dédié à toutes les tasteuses et à tous les tasteurs de fesses
Je suis attiré par les fesses
Et ce depuis mon plus jeune âge
Je les regarde avec tendresse
Et souvent ca me met en nage
Je ne suis pas un obsédé
Mais simplement un amoureux
de cet organe à la pureté
de ces joyaux les plus précieux
J’en ai contemplé des derrières
J’ai pas compté ce s’rait trop long
Et mon dernier date d’hier
Nom de Dieu que c’était bon
J’ai vu la croupe d’Anne Lyse
Une cousine qui est très pieuse
Qui s’agenouillait dans une église
Une brève apparition heureuse
J’ai vu aussi les fesses d’Edwige
En descendant un escalier
Cela m’a foutu le vertige
Encore un peu je s’rais tombé
J’aimerais vous dire celles d’Esther
Un monument surement classé
Une chute de rein et un derrière
Que vous n’pouvez imaginer
Et puis encore les fesses d’Yvette
Comme un soleil sur l’océan
J’y aurais poursuivi ma quête
S’il n’y avait pas eu de tels vents
Il y eut aussi celles de Lisette
Celles de Martine et de Carole
Toutes ces images en tête
M’ont laissé sans parole
J’ai vu aussi celles de ma Tante
Mais je préfère pas en parler
Tellement elles étaient pendantes
Et pour tout dire fripées.
J’en ai vues qu’j’aurais pas du voir
On n’choisit pas c’est le hasard
Des qui vous encouragent à boire
Des rouges des maigres des gros pétards
Des fesses de mâle toutes velues
Comme des slips en astrakan
Des croupes de filles toutes menues
Où on sent bien les os saillants
Mais que m’importe le flacon
Pourvu que j’y trouve de l’ivresse
Car mon plaisir de garçon
C’est simplement mater les fesses
Quand ma main atteint le bonheur
Quand mon esprit est en grande liesse
C’est que c’est un beau postérieur
Une très belle paire de fesses
Je me relie à mes ancêtres
Par la grande chaîne de l’ognon
Et je les flatte de ma dextre
Je les trifouille par conviction
Quand elles ne sont pas à mon gout
Je fais œuvre de charité
Je ne montre pas mon dégout
Mais plutôt ma fraternité
J’espère bien vous avoir prouvé
Mon attirance pour la sainte fesse
Acceptez de m’introniser
Vous chevaliers du taste fesses
Je prêterai tous les serments
Que vous voudrez me proposer
Pourvu qu’ils me disent clairement
De la fesse les galbes admirer
La fesse est dite mes amis
Fêtons donc cette raie publique
Qui ce soir nous a réunis
Buvons chantons à la si magnifique
Que la fesse guide nos pas
De ce déhanchement ultime
Qui fit que plus d’un succomba
A la gloire de cette révélation divine
C’est la fesse éprise de liberté
Que je me présente devant vous
Que ce vent de bonheur souffle sur l’assemblée
Je chante la fesse, je la chante debout
Je la chanterai toujours haut et fort par le monde
Quand il n’en restera qu’un je serai celui la
Affrontant celles et ceux pour qui le cul gronde
Fesse Queue doigt, advienne que pourra.
Merci de votre attention.