DISCOURS DE MONTCUQ

Chevaliers, Chevalières,

Hautes Fessières, Hauts Fessiers,

Grands Officiers et Grandes Officières,

Sérénissime Grand Maître 

Après un fort long voyage, nous voici arrivés à bon port, mais sans la grippe du même nom. Le bon port étant Montcuq. Et Montcuq, méritant un tel périple, ne saurait souffrir d’un tel péril. Venus de tant d‘endroits différents, nous donnons force et vigueur à l’adage fessier : tous les chemins mènent à Montcuq.

 Je tiens, solennellement en tant que Grand Inquisiteur, à redonner à Montcuq ce que le satané Vatican-Papistoïde à voler pour lui substituer le mot galvaudé de Rome. Montcuq est le vrai mot sacré, Rome n’est qu’un ersatz.

 La fesse, la sainte-fesse, méprise l’ignorance. Faisons donc un peu d’histoire en parcourant Wikipédia.

L’étymologie de Montcuq est incertaine et plusieurs origines ont été proposées. Le nom proviendrait du latin mons (mont) et de cuc (sommet) en référence à l’emplacement du village, bâti au sommet d’une colline. Le nom pourrait également provenir de la racine préceltique cuq signifiant « hauteur », « promontoire » ou « lieu élevé », hypothèse qui se vérifie lorsqu’on retrouve cette même racine dans des formes qui ont survécu régionalement, avec le même sens ou un sens voisin : dans la région lyonnaise, le cuchon (avec un suffixe diminutif) désigne un petit tas. On trouve également kukkuru (pointe, hauteur) en sarde et cucca, tête en sicilien, termes insulaires renforçant l’hypothèse d’une origine préceltique, puisque les Celtes, même au moment de leur plus grande expansion, n’ont jamais résidé dans les grandes îles de la Méditerranée (Corse, Sardaigne, Sicile). Cette hypothèse de l’étymologie précéltique est en particulier défendue par la linguiste et historienne Henriette Walter,. On cite également des origines latines, comme Mont Circus Vallium (Montcuq des Vals) ou bien Mont Cuneus (mont en forme de cône). D’autres origines plus poétiques, telles que Montis Cuci (montagne des coucous), ont également été avancées.

Vous voyez bien, Chevaliers et Chevalières, qu’à Montcuq on n’est jamais loin de la fesse.

Vous voyez aussi que quand on parle de Montcuq, on prend de la hauteur.

La fondation de Montcuq remonte à l’époque gallo-romaine. Au XIIe siècle, c’était le chef-lieu d’une châtellenie à laquelle Raymond VII, comte de Toulouse, donna une charte de coutumes. Montcuq, à forte implantation cathare et vaudoise, et qui avait reçu sa charte de Raymond VI, prit tout naturellement le parti occitan. Le 1er juin 1212, Simon de Montfort s’empara de la place forte, désertée par ses défenseurs et en fit don à Beaudouin, demi-frère du comte de Toulouse, rallié aux croisés.

Le 17 février 1214, Beaudouin de Toulouse se rendit au château de Lolmie (commune de Saint-Laurent-Lolmie, ruines du château XIIIe siècle, au sud de Montcuq.) Après un bref combat, il fut arrêté par Ratier de Castelnau (pourtant allié de Montfort), Bertrand de Mondenard et le seigneur de Montpezat. Conduit à Montcuq et privé de nourriture, il refusa d’ordonner à ses soldats, enfermés dans le donjon de se rendre. La garnison française se rendit pourtant moyennant la vie sauve. Le chroniqueur assure qu’elle fut aussitôt massacrée. Beaudouin, emmené à Montauban, fut pendu sur ordre de son frère.
Après le traité de Meaux en 1229, le roi de France fit abattre les murs de la ville et le château, dont il ne reste que le donjon.

Montcuq fut, au XIVe siècle, plusieurs fois reprise par les Anglais et, au XVIe siècle, ravagée par les huguenots. C’est aujourd’hui un bourg actif, ouvert au tourisme, et riche d’une coopérative agricole et fruitière, et du voisinage de la fabrique de meringues et de gaufres de Saint-Daunès.

Ajoutons aussi que Montcuq fut une étape importante sur le chemin des pèlerins en route pour Saint-Jacques de Compostelle. Montcuq valait bien un détour sur le chemin du Con, postel ou non. D’ailleurs, toute la région en garde un souvenir diffus.

 Montcuq est situé en dessous de Saint-Pantaléon, au dessous de Farguette, assez loin de Soussis et au dessus de Tréjouis. Imaginer ce qu’un contrepèteur de génie pourrait faire avec ses mots de vieux français qui veulent, sans doute, dire pantalon, braguette, pas de soucis, j’ai beaucoup joui.

 Par ailleurs, le républicain libre penseur et syndicaliste que je suis ne peut ignorer et taire qu’il existe une statue de femme, au niveau du Café du Centre, sur le socle de laquelle il y a deux inscriptions de gravées « A la gloire de la Révolution française 1789-1889 » et une autre « 1789-1989 ». Elles ont été apposées pour le 100ème, puis le 200ème anniversaire de la Grande Révolution, selon la formule de Kropotkine.

 Montcuq sait faire et honorer la Révolution. Car faire la Révolution, c’est mettre toujours cul par-dessus tête. Et quand Montcuq remplace ma tête, ce n’est pas triste.

 J’espère que toutes ses considérations historico-philosophico-politiques vous auront convaincu que le déplacement valait le coup. Et que c’était un sacré coup de cul que de venir à Montcuq.

 C’est aussi, pour notre Confrérie chevaleresque et fessière, la volonté d’honorer deux de nos glorieux passés Sérénissimes Passés Grands Maîtres Léon Campion et Yvon Tanguy et, ce, à l’occasion du 50ème anniversaire de notre Ordre International, puissance souveraine intergallactique.

 Quand nous ferons notre prochaine Chaine d’oignons, ayons une fesse émue et reconnaissante pour Yvon et Léo.

 J’ai finis de dire.

  

Christian Eyschen

Grand Inquisiteur de la Confrérie des Chevaliers du taste-Fesses




NOVEMBRE 2008

NOVEMBRE 2008

Chevaliers, Chevalières,

Hautes Fessières, Hauts Fessiers,

Grands Officiers et Grandes Officières,

Sérénissime Grand Maître

 

Cette cérémonie fesse-tive va voir une nouvelle  impétrante, être initié aux plaisirs de la Fesse. Elle devra subir des terribles épreuves qui ont fait reculer bien des profanes et néophytes dans les temps anciens. C‘est souvent la fesse menue et confite qui se fit le témoin de leurs échecs.

Aujourd’hui, pour procéder à cette initiation, nous nous sommes mis à trois et en quatre pour cette tâche ardue. Un évêque, un imam, un rabbin. Il fallait bien la sainte-alliance des clergés pour honorer la fesse comme il se doit.

Mais  avant de digresser et non de dégraisser sur la Fesse, je poserai la question rituelle à la prétendante :

Aux tréfonds de votre conscience, pouvez-vous nous assurer que vous n’avez jamais blasphémé sur la sainte –Fesse ? L’avez- vous toujours honoré comme le prescrivent les saintes écritures du Bienheureux et sanctifié Léo Campion ?

Il faudra bien que cette mécréante réponde à ces questions qui taraudent l’Humanité depuis longtemps. Autant le dire, nous n’accepterons aucun faux-fuyant, car la Fesse, par-dessus tout, mérite la franchise. Une bonne main franche au panier et pas de ces palpations sournoises, volées dans un métro bondé. Droit au but et non pas doigt au fut !

Pour éclairer ses pensées, ses paroles et ses actions de glorification du saint-Cul, je voudrais, au nom de mes collègues ensoutanés, lui lire un délicat poème de l’abbé de cour Eustorg de Beaulieu, qui dans un ouvrage intitulé Le blason du cul, écrit au XVIème siècle, déclame cul-tête ceci :

 

«Ô cul de femme, Ô cul de belle fille,

Cul rondelet, cul proportionné,

De poils frisé, pour haie environné,

Où tu tiens, toujours la bouche close,

Sauf quand tu vois qu’il faut faire autre chose.

Cul bien froncé, cul bien rond, cul mignon,

Qui fait heurter souvent ton compagnon,

Et tressaillir, quand sa mie on embrasse,

Pour accueillir le jeu de meilleure grâce,

Cul rembourré comme un beau carrelet,

Qui prend les gens plus au nez qu’au collet ;

Cul préféré à chacun autre membre. »

Chevalieres, Chevaliers, Hauts-Fessiers, Hautes-Fessieres, Profanes et  autres mercantis de la fesse,

Ce soir, l’hiver approche et la fesse se fait tendre et poétique. Allumons nos cuisinières et nos cheminées pour se protéger du froid qui vient. Et surtout, ramonons, ramonons. Il en restera toujours quelque chose.

Après ce voyage initiatique dans la Haute Poésie,  en accord avec mes autres collègues inquisiteurs, je déclare ne pas m’opposer à l’intronisation, voir l’introduction de cette profane. Mais si d’aventure, il vous arriverait des mésaventures, rappelez-vous ce que disait Léo Campion : «  Il faut mieux toujours donner que recevoir, notamment les coups de pieds au cul».

Alors, au travail, Chevalières et Chevaliers !

 

Christian Eyschen

Grand Inquisiteur de la Confrérie des Chevaliers du taste-Fesses




JUIN 2008

JUIN 2008

Chevaliers, Chevalières,

Hautes Fessières, Hauts Fessiers,

Grands Officiers et Grandes Officières,

Sérénissime Grand Maître.

Cette cérémonie fesse-tive va voir des   nouveaux impétrants, être initiés aux plaisirs de la Fesse. Ils devront subir des terribles épreuves qui ont fait reculer bien des profanes et néophytes dans les temps anciens. C‘est souvent la fesse menue et confite qui se fit le témoin de leurs échecs.

Aujourd’hui, c’est le rabbi Schlomou de Lafesse qui va officier. Originaire de Prague, dans cette communauté qui fit naître la légende du Golem au Moyen-âge, cette créature   fut d’abord pétrie de glaise avant de recevoir le souffle divin. On sait qu’Adam fut Golem pendant six heures quand Yahvé lui fit deux trous dans le nez pour lui souffler dedans. Et il pris alors force et vigueur.

Initié aux plus anciens secrets, des secrets qui remontent à la nuit des temps, je puis vous informer que ceci est une parabole dans la Bible hébraïque, avec un sens caché. C’est en fait de la fesse que parlait le Pentateuque. Il fallu bien la pétrir et lui insuffler aussi l’esprit divin. Mais là où Yahvé avait eut besoin de faire deux trous, le Grand Architecte de la Fesse universelle n’eut besoin que d’en faire un seul, qui dure encore de nos jours. C’est en tout cas ce que nous enseigne la pieuse légende.

Mais avant d’aller plus loin, je poserai la question rituelle aux deux prétendants :

Aux tréfonds de leurs consciences, peuvent-ils nous assurer qu’ils n’ont jamais blasphémé sur la sainte –Fesse ? L’ont-ils toujours honoré comme le prescrivent les saintes écritures du Bienheureux et sanctifié Léo Campion ? Il faudra bien que ces mécréants répondent à ces questions qui taraudent l’Humanité depuis longtemps.

Et qu’ils ne me répondent pas comme ce maudit rabbin de Berlin : « Si je t’y mets les couilles sur le nez, toi avoir belle paire de lunettes ». Nous ne parlons que de fesses et de rien d’autres.

C’est pourquoi, à mon tour, je leur soumets cette histoire, juive, comme il convient pour qu’ils réfléchissent avant de s’engager plus loin. Un juif religieux se demande un jour si les relations sexuelles sont vraiment compatibles avec le Shabbath. Il a peur que ce soit un péché, n’étant pas absolument sûr que ce soit un jeu et non un travail. Son voisin de palier est un prêtre catholique, et il va lui demander ce qu’il en pense.

Le prêtre réfléchit quelques instants, consulte plusieurs ouvrages aussi volumineux que poussiéreux et finit par lui répondre : »Mon fils, tout ce que j’ai trouve concorde à laisser penser que l’œuvre de chair étant un devoir, c’est assimilé à un travail. J’ai bien peur que vous ne puissiez donc la pratiquer durant le Shabbat. »

Un peu refroidi, l’homme se dit in petto « Pufff… Qu’est-ce que je suis bête d’être allé poser cette question à un prêtre catholique. Qu’est-ce qu’il sait sur le sexe, après tout ? »Il décide donc d’aller demander à un pasteur protestant de ses amis ce qu’il en pense. Après tout, le pasteur est marié, et en sait certainement plus qu’un prêtre voué au célibat. Il va donc le voir et lui demande son avis. Après mûre réflexion et force trifouillages dans des parchemins vénérables, le pasteur lui répond « Malgré quelques références contradictoires, je crains que les relations sexuelles ne relèvent du travail, les rendant par la même incompatibles avec le Shabbat. »

De plus en plus agité, il décide de faire ce qu’il aurait du faire depuis le début, et interroger le rabbin. Après tout, c’est lui, le spécialiste du Shabbat. Il prend donc son courage à deux mains, traverse la moitié de la ville, et va poser sa question au rabbin. Le rabbin n’a nul besoin de consulter quelque ouvrage que ce soit. Il lui répond immédiatement « Ne t’inquiète pas, il n’y a aucun doute: les relations sexuelles sont un jeu, pas un travail« . Notre homme, soulagé, est tout de même curieux de la raison qui donne une telle certitude au rabbin.

« Mais rabbin, pourquoi êtes vous sûr que c’est un jeu et non un travail, alors que beaucoup d’autres soutiennent le contraire? » Le Rabbin répond doucement « Si c’était un travail, ma femme demanderait à la bonne de s’en occuper… »

Méditez, méditez et espérons….

Pour terminer, je voudrais adresser une bénédiction authentique aux nouveaux impétrants pour les protéger dans leur quête. Cette bénédiction de Abayé est citée dans le Talmud, l’ouvrage encyclopédique de la Loi et du Savoir juif rédigé au cours des cinq premiers siècles de l’ère commune. La religion juive est replète de ces bénédictions ou berakhot, comme elles sont appelées en hébreu. En fait, un traité entier du Talmud, de 128 pages, leur est consacré.

A la page 120 (Berakhot 60b) du texte ancien, il est écrit : « Abayé dit, quand on sort des cabinets, on doit dire : Béni soit-Il Celui qui a formé l’homme avec sagesse et Qui a créé en lui de nombreux orifices et cavités. Il est évident et connu devant le trône de Ta gloire que si l’un d’eux se rompait ou s’obstruait, il serait impossible de survivre et de se tenir devant Toi. Béni sois-Tu, Toi qui guérit toute chaire et accomplit des prodiges.». Un juif pratiquant récite cette bénédiction en hébreu après chaque visite aux toilettes.

Après ce voyage initiatique chez le peuple de Moïse, je déclare de pas m’opposer à l’intronisation, voir l’introduction de ces profanes. Mais si d’aventure, il vous arriverait des mésaventures, rappelez-vous ce que disait Léo Campion : «  Il faut mieux toujours donner que recevoir, notamment les coups de pieds au cul».

Alors, au travail, Chevalières et Chevaliers !

Christian E.

Grand Inquisiteur de la Confrérie des Chevaliers du taste-Fesses




NOVEMBRE 2007

NOVEMBRE 2007

Chevaliers, Chevalières,

Hautes Fessières, Hauts Fessiers,

Grands Officiers et Grandes Officières,

Sérénissime Grand Maître

Cette cérémonie fesse-tive va voir deux   nouveaux impétrants, être initiés aux plaisirs de la Fesse. Ils devront subir des terribles épreuves qui ont fait reculer bien des profanes et néophytes dans les temps anciens. C‘est souvent la fesse menue et confite qui se fit le témoin de leurs échecs.

Aujourd’hui, c’est un prêtre égyptien, IMATOUMI, qui va officier. Religion pharaonique (le premier qui parle de ma mère sera excommunié de la Sainte Fesse), religion pharaonique, disais-je, elle est riche en symboles postérieurs à la triste Genèse.

Mais   avant de digresser et non de dégraisser sur la Fesse, je poserai la question rituelle aux deux prétendants :

Aux tréfonds de leurs consciences, peuvent-ils nous assurer qu’ils n’ont jamais blasphémé sur la sainte –Fesse ? L’ont-ils toujours honoré comme le prescrivent les saintes écritures du Bienheureux et sanctifié Léo Campion ?

Il faudra bien que ces mécréants répondent à ces questions qui taraudent l’Humanité depuis longtemps. Autant le dire, nous n’accepterons aucun faux-fuyant, car la Fesse, par-dessus tout, mérite la franchise. Une bonne main franche au panier et pas de ces palpations sournoises, volées dans un métro bondé. Droit au but et non pas doigt au fut !

Je serais intransigeant, car je suis IMATOUMI, dignitaire ecclésiastique au service du dieu RA. Celui-ci s’est fait appeler indifféremment   AMON, AMON-RE, ANUBIS, ATON. Nous qui allons pratiquer le Rite Egyptien ce soir, nous allons l’appeler AMON-RA-LE-CUL. Nous allons l’honorer comme il se doit.

Il était l’époux de la déesse MOUT, surnommée MOU-MOUT, parfois Gazon maudit  dans le civil. Ils ont eu un fils qui se dénommait KHONSOU, sans préciser sous quoi. Tout ceci est strictement véridique. AMON-RA-LE-CUL, MOU-MOUT et KHONSOU constituaient la triade thébaine, la famille sacrée de Thèbes. Et c’est vraiment des sacrés KHONSOU.

Dans la religion égyptienne, comme chez les dieux grecs, les dieux représentaient les différents aspects de la vie, des sentiments humains et aussi le monde physique. Ainsi, par exemple, la déesse AMEMET était représentée avec la partie postérieure d’un hippopotame (cela vous rappelle sans doute quelqu’un ?), la partie antérieure d’un lion et la tête d’un crocodile. Là quand même, quelqu’un qui a un cul d’hippopotame, qui gueule tout le temps et qui vous bouffe vos économies, vous la reconnaissez ? Mais prenez garde quand même, il ne faut pas pousser AMEMET dans les orties.

Cette imagerie animale était aussi présente dans le fameux sphinx. Il fallait répondre à ses questions pour voir le Sphinx taire ses menaces et vous laisser passer. Car quand on voit le Sphinx taire, tout passe, tout lasse, même les glaces. Vous voyez bien que la religion égyptienne a su mettre la Fesse sur son séant et la glorifier véritablement.

Après ce voyage initiatique dans la Haute Egypte, je déclare de pas m’opposer à l’intronisation, voir l’introduction de ces deux profanes. Mais si d’aventure, il vous arriverait des mésaventures, rappelez-vous ce que disait Léo Campion : «  Il faut mieux toujours donner que recevoir, notamment les coups de pieds au cul».

Alors, au travail, Chevalières et Chevaliers !

Christian E.

Grand Inquisiteur de la Confrérie des Chevaliers du taste-Fesses




JUIN 2007

JUIN 2007

Chevaliers, Chevalières,

Hautes Fessières, Hauts Fessiers,

Grands Officiers et Grandes Officières,

Sérénissime Grand Maître

 

Cette cérémonie fesse-tive va voir trois  nouveaux impétrants, profanes et néophytes être initiés aux plaisirs de la Fesse.

Aujourd’hui, c’est le Docteur Fu Manchu qui va donner ses conclusions quant à la réception dans la Confrérie. On peut dire que ce soir, on a gagné à la Loterie : un dentiste phallocrate, un photographe voyeur et un syndicaliste cul-béni. C’est vraiment le gros lot !

Je leur poserais donc la question rituelle :

Aux tréfonds de leurs consciences, peuvent-ils nous assurer qu’ils n’ont jamais blasphémé sur la sainte –Fesse ? L’ont-ils toujours honoré comme le prescrivent les saintes écritures du Bienheureux et sanctifié Léo Campion ?

Il faudra bien que ces mécréants répondent à ces questions qui taraudent l’Humanité depuis longtemps. Autant le dire, nous n’accepterons aucun faux-fuyant, car la Fesse, par-dessus tout, mérite la franchise. Une bonne main franche au panier et pas de ces palpations sournoises, volées dans un métro bondé. Droit au but et non pas doigt au fut !

Je serais intransigeant, car je suis Fux Manchu. Et moi, le Cul je connais et je pratique. Il y a bien longtemps, dans une lointaine galaxie, j’ai appris l’art du Cul-Poncture à l’Ecole du grand Con-Fucius. Autant dire que pour moi, la fesse c’est peut-être de l’Hébreu, mais ce n’est pas du chinois.

Et quand je pratique le Cul-Poncture, car en cette matière, je suis croyant et pratiquant ; je ne suis pas à prendre avec des baguettes.  Cette discipline, hautement médicale, est l’art d’utiliser les points nerveux pour soigner le patient. Or, un bon massage fessier vous met de joyeuse humeur pour toute la journée. La fesse est donc originaire de Chine, et il ne faut jamais arriver à pied par la Chine, surtout quand a le choix dans la date. Les chinois ont toujours été amateurs de calendriers.

Revenons à nos trois néophytes. Si vous êtes acceptés, ce qui m’étonnerait. Si vous survivez aux terribles épreuves qui ont fait reculé tant de profanes, ce qui m’étonnerait encore plus. Alors, vous serez dignes d’être un Chevalier du Taste-fesses. Notre Chevalerie est un sacerdoce, une mission, pour tout dire un ministère !

Et en parlant de ministère, on est bien passé de la fracture sociale à la rupture tranquille. Toujours pas de ministre du Cul, pas même un secrétariat d’Etat. Dimanche, nous devrons le dire dans les burnes électorales… Il faut dire aussi que dans ce gouvernement, ce ne sont pas les faux culs qui manquent.

Il va falloir donc agir et vite contre ce manquement au devoir sacré de la fesse. Et vous les néophytes, je le dis sans ambages, avec force et vigueur : Soyez ministres de la Fesse. Glorifiez là en toute circonstance. Ne soyez pas sinistres du Cul. Et n’hésitez pas à aller à la conquête de l’Asie mystérieuse. Car on n’est jamais ASIE que sur son Cul disait Montaigne. Et si d’aventure, il vous arriverait des mésaventures, rappelez-vous ce que disait Léo Campion : «  Il faut mieux toujours donner que recevoir, notamment les coups de pieds au cul».

Alors, au travail, Chevalières et Chevaliers !

Que le fesse-tin commence !

 

Christian Eyschen

Grand Inquisiteur de la Confrérie des Chevaliers du taste-Fesses




NOVEMBRE 2006

NOVEMBRE 2006

Chevaliers, Chevalières,

Hautes Fessières, Hauts Fessiers,

Grands Officiers et Grandes Officières,

Sérénissime Grand Maître

 

Cette cérémonie fesse-tive va voir deux  nouveaux impétrants, profanes et néophytes être initiés aux plaisirs de la Fesse.

Grand Inquisiteur, vêtu de la blancheur papale je me dois, du fait de ma charge ecclésiastique, de mettre ces profanes à con-fesses. Aux tréfonds de leurs consciences, peuvent-ils nous assurer qu’ils n’ont jamais blasphémé sur la sainte –Fesse ? L’ont-ils toujours honoré comme le prescrivent les saintes écritures du Bienheureux et sanctifié Léo Campion ?

A voir leurs professions, cheminot et imprimeur, le doute m’habite (et ce n’est pas une contrepétrie !), car voilà bien des métiers douteux. Combien de voyageuses se sont-elles cassées l’arrière-train sur des banquettes bafouant la dignité de ces saintes miches que nous vénérons ? Combien de calendriers de rugbymen ont-ils porté ombrage et concurrence à ces postérieurs que nous chérissons ?

Il faudra bien que ces mécréants répondent à ces questions qui taraudent l’Humanité depuis longtemps. Autant le dire, nous n’accepterons aucun faux-fuyant, car la Fesse, par-dessus tout, mérite la franchise. Une bonne main franche au panier et pas de ces palpations sournoises, volées dans un métro bondé. Droit au but et non pas doigt au fut !

Je serais intransigeant, car je suis pape. Mon nom est Benoît XVII, il faut toujours avoir un coup d’avance. On m’appelait hier le panzer-cardinal. Quand j’étais dans les jeunesses hitlériennes, mon surnom était casque à pointe. Aujourd’hui, j’ai le nom d’un bombardier américain. Sur la plaque de ma papamobile, il y a marqué B17. C’est normal, on progresse dans l’escalade quand on veut dominer le monde entier.

A Ratisbonne, j’ai fais fort. Les protestants, les orthodoxes, les musulmans et même les juifs. Plein la tirelire que je leur en ai mis. Et Ratisbonne, pour les incultes, ce n’est pas « tapes-toi la soubrette ». Je vous laisse réfléchir un peu. Cela va ? Vous suivez ?

J’en vois pour qui c’est dur. Mais, cela ne fait rien, car, comme disait Pierre Perret « un intellectuel, c’est un type qui est rassuré quand il n’est pas compris ». Vous trouvez que je suis trop dur avec vous ? Fallez pas m’élire pape, nom de dieu ! Et puis n’oubliez pas que les dictatures, c’est comme le supplice du pal, c’est une affaire qui commence bien et qui finit toujours mal.

Revenons à nos deux néophytes. Si vous êtes acceptés, ce qui m’étonnerait. Si vous survivez aux terribles épreuves qui ont fait reculé tant de profanes, ce qui m’étonnerait encore plus. Alors, vous serez dignes d’être un Chevalier du Taste-fesses. Notre Chevalerie est un sacerdoce, une mission, pour tout dire un ministère !

Soyez ministres de la Fesse. Glorifiez là en toute circonstance. Ne soyez pas sinistres du Cul. Et n’hésitez pas à aller à la conquête du Graal. Et si d’aventure, il vous arriverait des mésaventures, rappelez-vous ce que disait Léo Campion : «  Il faut mieux être cocu que ministre, car on n’est pas obligé d’assister aux séances ».

Alors, au travail, Chevalières et Chevaliers !

Que le fesse-tin commence !

 

Christian Eyschen

Grand Inquisiteur de la Confrérie des Chevaliers du taste-Fesses




NOVEMBRE 2005

NOVEMBRE 2005

Chevaliers, Chevalières,

Hautes Fessières, Hauts Fessiers,

Grands Officiers et Grandes Officières,

 

Honneur et Gloire à nos Passés Grands Maîtres Léo Campion et Yvon Tanguy,

 

Cette cérémonie fesse-tive va voir de nouveaux impétrants, profanes et néophytes être initiés aux plaisirs de la Fesse.

C’est toujours un moment chargé d’émotion qui nous étreint. Ces profanes auront-ils la capacité de surmonter ces énormes difficultés qui ont vu de nombreuses fesses rouler dans la sciure, au pied des échafauds ?

Sauront-ils mettre la fesse au-dessus de tout ? Sauront-ils lui rendre l’hommage qui lui est du ? Ils devront répondre à cette question en cherchant et en trouvant la fesse philosophale. Qu’ils n’oublient pas la pensée profonde d’Hermes Trismégiste, le Trois Fois Grand : »Visites l’Intérieur de la Fesse, et en la Rectifiant, tu trouveras le Rectum caché ! »

Mais trêve de borborygmes et de billevesées. Nous sommes sur qu’ils rejoindront notre chaîne d’oignions qui viens du passé et tend vers l’avenir.

Espérons, espérons…. Il n’est pas encore de gémir…. de plaisir.

Si j’ai voulu être revêtu ce soir de mes plus beaux habits d’Evêque, c’est que nous nous sommes prêts de la Saint-Nicolas et que nous sommes en banlieue. Il est vrai que celle du 9-2 a le cul moins en feu que dans le 9-3.

Que personne ne se méprenne. Quand je parle de Nicolas, je ne parle pas du nain Grincheux qui habite à Neuilly. Lui, ce qu’il distribue, ce n’est pas des cadeaux, c’est des gnons. Son traîneau est un panier à salade. Et ces cervidés ont la légèreté de la vache laitière.

Non ? Je veux parler du Grand Nicolas qui, à l’Est, est connu pour donner de la joie aux enfants et aussi aux parents.

C’est la fête ! Et de matines à complies, en passant par l’angelus, c’est avec force et courage qu’il distribue, ici une fesse en chocolat, là une fesse garnie au foi gras, ailleurs un postérieur légèrement truffé.

Et n’essayer pas de lui parler, il a la tête farcie des cris de joie des enfants. C’est pourquoi, il ne cesse de dire « Parles à mon cul, ma tête est malade ».

« Parles à mon cul », on voit bien là, poindre le cléricalisme le plus profond. L’Evêque devant, la foule derrière.

Descartes disait « Je pense donc je suis ». Les Evêques, c’est « Je passe donc tu me suis ».

En cette année du centenaire de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905, comment ne pas voir la fracture, le divorce, la séparation entre la conception religieuse et l’émancipation laïque ?

Georges Clemenceau, libre penseur et radical, disait clairement à propos de ceux qui persiflaient sur lui : « Quand on parle dans mon dos, on parle à mon cul. Et quand on parle à mon cul, cela ne m’intéresse pas ».

La grande question philosophique que je soumets à votre étude est donc, une fois les problématiques religieuses et laïques posées : « Faut-il parler à son cul ? »

Alors, au travail, Chevalières et Chevaliers ! Je ramasse les fesseto-copies à la fin du banquet.

Que le fesse-tin commence !

 

Christian E.

Grand Inquisiteur de la Confrérie des Chevaliers du taste-Fesses




MAI 2005

MAI 2005

Chevaliers, Chevalières,

Hautes Fessières, Hauts Fessiers,

Grands Officiers et Grandes Officières,

 

Cette cérémonie fesse-tive va voir trois nouveaux impétrants, profanes et néophytes être initiés aux plaisirs de la Fesse.

Grand Inquisiteur, vêtu de la pourpre cardinalice, ayant donc participé au récent conclave qui a élu Benoït XVI, je me dois, du fait de ma charge ecclésiastique, de mettre ces profanes à con-fesses. Aux tréfonds de leurs consciences, peuvent-ils nous assurer qu’ils n’ont jamais blasphémé sur la sainte –Fesse ? L’ont-ils toujours honorée comme le prescrivent les saintes écritures du Bienheureux et sanctifié Léo Campion ?

Ont-ils opprimé ou libéré la fesse ? Qu’ils se rappellent et méditent la célèbre formule de feu le général de Gaulle : « La fesse opprimée, la fesse outragée, mais la fesse libérée par elle-même, par le peuple de Paris avec le concours des Forces de la Fesse libre ».

Et puisque nous sommes à con-fesses, ces néophytes devront choisir : le Con ou la Fesse ? Qu’ils n’essaient pas de nous tromper en prenant les deux, car cela serait un péché de gourmandise, qui serait aussitôt promptement châtié.

Il faut choisir ce soir, comme nous devrons tous choisir dimanche. Un entre-cuisses, c’est comme une barricade, cela n’a que deux côtés. Le Con ou la Fesse ? Choisis ton camp, camarades !

Que ces trois impétrants s’imprègnent aussi sur la profonde symbolique de la Fesse. La fesse, quelle soit opérative ou spéculative, est toujours binaire. Un cul qui n’aurait qu’une fesse ferait pitié, un cul qui en aurait trois repousserait la main tentatrice et aventurière. La fesse est une paire ou elle n’est rien.

C’est cette grande vérité que nous propageons dans nos initiations venues de l’aube des temps. C’est cette tradition que nous perpétuons à travers les générations de Chevalières et de Chevaliers.

De tout temps, aussi loin que l’on remonte dans le temps, les fondements de l’Humanité ont toujours reposés sur une paire de fesses.

Ce patrimoine commun fait que la fesse peut être nationale ou binationale. Quand elle devient trans….nationale, il faut quand même mieux se méfier. Pensez-y dimanche au moment de mettre ce que vous savez où vous savez.

Comme disait notre regretté Grand Maître Léon Campion « Tout plaisir que la main n’atteint pas n’est que chimère ».

Comme Albert Camus, parlant de Sisyphe, il faut imaginer la fesse heureuse. Dans un mouvement perpétuel, elle monte et elle descend. Et parfois, elle roule même.

Et sur cet ouvrage, inlassable Pénélope, nous n’aspirons jamais au repos. Sauf celui du guerrier, naturellement.

Alors, au travail, Chevalières et Chevaliers !

Que le fesse-tin commence !

 

Christian E.

Grand Inquisiteur de la Confrérie des Chevaliers du taste-Fesses




21 JUIN 2004

21 JUIN 2004

Sérénissime Grand Maître Jean-Pierre, Grand Fessier de l’Univers,

Sérénissimes Grands Maîtres Léo et Yvon, passés à la Fesse Eternelle,

Dignitaires de l’Ordre, Honorables Cordons rouges, n’est pas Mum qui veut,

Hauts Fessiers de tous sexes, Jaunes devant et que sais-je derrière,

Chevalières et Chevaliers, bleu bite alors que vous auriez du être …

Et vous tous, mesdames et messieurs les profanes qui ignoraient les plaisirs du séant,

 

Il me revient, en tant que grand Inquisiteur de l’Ordre, de saluer la venue parmi nous de deux nouveaux Chevaliers, les Apprentis de la Fesse Gérard V et Régis F. Je les connais bien, ce ne sont pas des néophytes en la matière, leur expérience nous sera nécessaire pour affronter les difficultés qui viennent.

L’un, Gérard n’est pas du genre à couper la fesse en quatre. La raie, il la shampouine à souhait, la brosse, la coupe et lui donne du relief. La raie, il la découvre et la fait reluire. Il lui donne toute sa dimension. Il n’a pas encore retrouvé la parole perdue, mais c’est un authentique aventurier de la raie perdue.

L’autre, Régis, a passé de longs moments sur le Caillou à chercher qui polissait le Mont chauve. Il n’a pas trouvé, lui non plus, la parole perdue, mais c’est un opératif, un vrai. Il a retrouvé le geste perdu et il s’emploie à transmettre la tradition par l’aide au travail. Et c’est un maître incomparable pour les plaisirs de la table. Et la table, on est dessus ou dessous. Ce n’est par pour rien que les plaisirs de la chair peuvent avoir plusieurs acceptions.

Ces deux nouveaux Chevaliers, avec leur talent et leur volonté, apportent chaque jour du bonheur à une Humanité qui en manque tant. Et celui qui apporte du bonheur à tous est digne de glorifier le Saint-Cul, notre maître à tous.

Mais soyons lucide, l’heure est grave, Chevalières et Chevaliers !

De toutes parts, des intégristes, des cléricaux, des dogmatiques, des fondamentalistes du cul voilé nous menacent.  Du dénommé Saint-Paul à Mahomet, on voudrait recouvrir notre vie et nos amours d’un voile obscurantiste. Les nouveaux Tartuffes nous proclament : » Cachez ce cul que je ne saurais voir ! ».

Et bien non, mille fois non ! Chacun est libre de faire ce qu’il veut faire avec son cul. Et de la manière qu’il veut.

Le cul doit être ostensible, ostentatoire et visible ou il n’est pas ! Aucune loi ne doit prohiber cette loi fondamentale de la libre expression de la fesse en public comme en privé.

La fesse est certes une affaire personnelle, mais elle est aussi liberté publique, elle est la raie publique. La chose commune à tous.

Toute atteinte à la fesse en particulier, au nom de dogmes religieux, de morale bourgeoise, de cul pincé  ou de nez bouché doit être sévèrement combattu par les partisans de la liberté.

Notre passé Grand Maître, Léo Campion, nous a délivré son message quand il disait : « Quand on songe au nombre de cons qui ne sont pas des vagins ….. On a plus de plaisir à donner qu’à recevoir, notamment les coups de pieds au cul ».

La voie est toute tracée, bottons le cul à tous les cons qui voudraient nous rendre la fesse triste et sans saveur.

Et ainsi, nous serons dignes de celui qui vit encore dans notre cœur et notre mémoire, le Passé Grand Maître Yvon Tanguy ! Mort aux cons ! Vive le Cul ! Et à bas la Calotte ! Nom de dieu !

 

Christian E.

Grand Inquisiteur de la Confrérie des Chevaliers du taste-Fesses