LES FESSES

Marithé R.

Novembre 2005

  • Les fesses  •

 

Monsieur le Président

Mesdames Mesdemoiselles Messieurs.

 

Les fesses ont une très grande importance dès notre naissance…

Il suffit de regarder les photos, prises même par les photographes les plus en vogue, des jeunes enfants nus, allongés sur le ventre avec leurs fesses bien en évidence.

Et bien sûr,  ces photos ont toujours une place privilégiée aussi bien dans les vitrines des photographes, sans que l’on puisse y voir la moindre idée de pornographie, que dans les albums de famille ressortis lors des grandes occasions de la vie.

Enfin, lorsqu’une personne illustre trépasse et que sa vie nous est contée en quelques photos, ce premier « nu » nous est toujours présenté comme un signe de bonne santé.

Dès notre plus jeune âge, nos mères s’en occupent très attentivement puisqu’elles les talquent plusieurs fois par jour afin de leur conserver toute leur beauté initiale.

Il faut remarquer que nos mères les soignent particulièrement puisque le talc a longtemps  été considéré comme un produit de beauté. Et, lorsque nous avons atteint l’âge de tout entendre, certaines anecdotes, parfois assez croustillantes, nous sont racontées sur ces séances au cours desquelles nos fesses étaient emplies de talc avec les conséquences que cela pouvait produire en transformant parfois nos bienfaitrices en Pierrot.

Plus tard, les fesses prennent toute leur importance.

Jean-Paul Sartre, grand amoureux des corps a d’ailleurs dit : « Sans fondement, il n’y a pas d’amour ».

Les fesses, qu’elles soient masculines ou féminines, sont toujours magnifiées : on les admire en les qualifiant de rondes, fermes, rebondies qui donnent ainsi une magnifique cambrure des reins.

A l’inverse, quand elles sont flasques ou recouvertes de gras, on les rejette tout en les comparant à des gouttes d’huile.

Lorsqu’une femme se regarde dans un miroir, elle fait toujours une légère rotation pour s’assurer que l’arrière-train est en parfaite harmonie avec les vêtements qu’elle porte.

Les vêtements sont d’ailleurs conçus pour mouler parfaitement cette partie de l’anatomie aussi bien chez l’homme que chez la femme.

Même si bien hypocritement, les hommes interrogés, affirment tous regarder chez une femme, ses yeux, on peut alors se demander pourquoi leurs regards sont le plus souvent portés sur la partie inférieure et attirante que sont les fesses des femmes.

Peut-être pouvons nous alors nous demander si les fesses sont en parfaite concordance avec le regard…Il en est de même pour les hommes : il est vraiment plus agréable de toucher des fesses bien fermes plutôt que de tâter un derrière d’échassier…

Coluche affirmait : « 17% des femmes ne portent pas de culottes ; enfin, ceci d’après les marchands de chaussures ».

Un autre humoriste dont le nom m’a échappé, note quant à lui qu’  « que dans le passé il fallait écarter la culotte d’une femme pour voir ses fesses et qu’aujourd’hui il faut lui écarter les fesses pour voir sa culotte ».

Les fesses des femmes, ont été, de tous temps, habillées des plus riches étoffes et dentelles précieuses, pour les rendre encore plus désirables et même si actuellement la quantité de tissu utilisée peut sembler inversement proportionnelle à la surface à couvrir.

Et le temps est bien loin où l’on mettait sur les fesses des hommes des slips ridiculement disgracieux qui devaient être enlevés en toute hâte et dans la pénombre.

Et que dire des calendriers actuellement distribués par un certain nombre de clubs sportifs où chacun apprécie ses corps musclés dont les fesses ne sont recouvertes par aucun gramme de graisse ?

Dès qu’ils sont édités, les femmes se les arrachent, j’espère non pas pour comparer avec la personne qui vit auprès d’elles et dont les fesses, peut-être par habitude, ne sont plus tellement entretenues, mais tout simplement pour admirer cette partie charnue qui ne peut faire que fantasmer.

D’homme ou de femme la fesse est bien un centre d’intérêt, voire pour certaines et certain un capital de la raie publique.

Mon siège est fait, je postule à votre glorieuse confrérie pour porter haut mais pas trop fort les couleurs de la fesse et aussi la mémoire de ce grand personnage que fut Léo Campion, grand spécialiste, entre autre, de cet organe majeur.

A l’origine de la Confrérie du Taste Fesses, il nous a fait pointer du doigt l’universalité des fesses et son rôle incontournable dans les relations humaines.

Afin de vous en montrer l’aspect international, je conclurai en citant la maxime des charcutiers chinois : « La rondelle ne fait pas le printemps ».




PHI PHI

Denis B.

Juin 2006

Blanches rondeurs aux contours délicats

Les fesses sont un régal pour les yeux

Elles ont malgré leurs formes régulières

Leur physionomie particulière

Y’en a qui vous regardent l’air étonné

D’autres pudiquement baissent le nez

Qu’elles soient monticule ou promontoire

En forme de pomme ou bien de poire

Homme marié ou bien célibataire

Nous courrons tous après ces hémisphères

C’est autour de ces mappemondes

Que pourtant gravite notre monde

Des Hespérides c’est le double jardin

Les pépites dont nous sommes les pantins

De l’amour c’est la vivante cible

Qui même cachée reste visible.

Les jolies petites fesses, c’est toute la femme

Mais oui madame, je le soutiens

Ah quel désir quand nos yeux les admirent

Ah quel plaisir quand nos doigts les lutinent

Elles font bientôt sous notre étreinte

Des bonds et même des feintes

Quand on les a dans la main, mais oui madame

C’est toute la femme qu’on tient.

D’après l’Opérette « Phi Phi » d’Henri Christiné




POEME FESSETIF

Daniel R.

Juin 2009

 

Chevaliers, Chevalières, dignitaires de la Confrérie, chers amis,

C’est avec un grand plaisir, mais aussi les fesses serrées, que je vais vous présenter mon travail.

Je me suis longuement interrogé sur ce que j’allais vous dire, car, la Confrérie ayant 50 ans, je me suis dit que vous aviez du en voir de toutes les couleurs, ce qui en tant que prof de peinture n’est pas fait pour m’effrayer, bien au contraire.

On a parfois du mal à parler de la fesse, comme dit le proverbe savoyard, seuls les chiens à la queue coupée n’ont pas peur de faire voir leur cul.

Pourtant le ciel et la fesse sont les deux grands leviers, alors, allons y n’ayons pas peur de nous dévoiler.

J’ai pris mon pinceau, pas celui pour la peinture à l’eau, ni celui pour la peinture à l’huile, mais celui pour les pigments naturels pour vous raconter en vers et contre tout ma vraie nature fessetive.

POEME

dédié à toutes les tasteuses et à tous les tasteurs de fesses

Je suis attiré par les fesses

Et ce depuis mon plus jeune âge

Je les regarde avec tendresse

Et souvent ca me met en nage

Je ne suis pas un obsédé

Mais simplement un amoureux

de cet organe à la pureté

de ces joyaux les plus précieux

J’en ai contemplé des derrières

J’ai pas compté ce s’rait trop long

Et mon dernier date d’hier

Nom de Dieu que c’était bon

J’ai vu la croupe d’Anne Lyse

Une cousine qui est très pieuse

Qui s’agenouillait dans une église

Une brève apparition heureuse

J’ai vu aussi les fesses d’Edwige

En descendant un escalier

Cela m’a foutu le vertige

Encore un peu je s’rais tombé

J’aimerais vous dire celles d’Esther

Un monument surement classé

Une chute de rein et un derrière

Que vous n’pouvez imaginer

Et puis encore les fesses d’Yvette

Comme un soleil sur l’océan

J’y aurais poursuivi ma quête

S’il n’y avait pas eu de tels vents

Il y eut aussi celles de Lisette

Celles de Martine et de Carole

Toutes ces images en tête

M’ont laissé sans parole

J’ai vu aussi celles de ma Tante

Mais je préfère pas en parler

Tellement elles étaient pendantes

Et pour tout dire fripées.

J’en ai vues qu’j’aurais pas du voir

On n’choisit pas c’est le hasard

Des qui vous encouragent à boire

Des rouges des maigres des gros pétards

Des fesses de mâle toutes velues

Comme des slips en astrakan

Des croupes de filles toutes menues

Où on sent bien les os saillants

Mais que m’importe le flacon

Pourvu que j’y trouve de l’ivresse

Car mon plaisir de garçon

C’est simplement mater les fesses

Quand ma main atteint le bonheur

Quand mon esprit est en grande liesse

C’est que c’est un beau postérieur

Une très belle paire de fesses

Je me relie à mes ancêtres

Par la grande chaîne de l’ognon

Et je les flatte de ma dextre

Je les trifouille par conviction

Quand elles ne sont pas à mon gout

Je fais œuvre de charité

Je ne montre pas mon dégout

Mais plutôt ma fraternité

J’espère bien vous avoir prouvé

Mon attirance pour la sainte fesse

Acceptez de m’introniser

Vous chevaliers du taste fesses

Je prêterai tous les serments

Que vous voudrez me proposer

Pourvu qu’ils me disent clairement

De la fesse les galbes admirer

La fesse est dite mes amis

Fêtons donc cette raie publique

Qui ce soir nous a réunis

Buvons chantons à la si magnifique

Que la fesse guide nos pas

De ce déhanchement ultime

Qui fit que plus d’un succomba

A la gloire de cette révélation divine

C’est la fesse éprise de liberté

Que je me présente devant vous

Que ce vent de bonheur souffle sur l’assemblée

Je chante la fesse, je la chante debout

Je la chanterai toujours haut et fort par le monde

Quand il n’en restera qu’un je serai celui la

Affrontant celles et ceux pour qui le cul gronde

Fesse Queue doigt, advienne que pourra.

Merci de votre attention.




ENTRE LA CAISSE ET LE FUT

Alain M

Novembre 2005

•  ENTRE LA CAISSE ET LE FÛT  •

CONFESSION

Je professe

– Je le confesse –

Un amour convaincu

Pour la tendresse.

Ou plutôt pour la tendreté.

La tendre fermeté

Mariant mollesse

Avec rugosité…

La douillette souplesse

Alliant rudesse

Et onctuosité…

L’âcre douceur

De la moiteur

D’anfractuosité.

J’ai la faiblesse

– Oh, Dieu, je le confesse –

J’ai l’avidité

De cette flasque fluidité,

Cette arrondie candeur,

Ovale rigidité,

Ou rebondie rondeur

Des deux sphériques rotondités

– Jumelles rebelles,

Qui, hélas, trop tôt s’affaissent –

Que de Rome à Babel,

On appelle…

Le cul !

J’eus toujours un pot de cocu.

Je suis un attire-fesse.

Je fus toujours comblé d’obus,

Sans cesse cerné de fesses !

Plus fort que d’aller droit au but,

En tirant dans l’ tas…

J’ai toujours été droit au cul,

En visant dans l’ bas !

SOUVENIRS

Comme tous les grands fêtards,

Comme tous les gros fortiches,

J’ai allumé trente-six pétards !

Je m’ suis pétri cent paires de miches !

Pas b’soin d’ la main d’ ma sœur

Quand j’ tripote un valseur !

J’sais très bien faire le zouave

Quand j’ épluche deux betteraves !


 

Sans repos,

J’ai tant arqué,

Tant fait d’ potin…

Que de plein pot,

J’ai embarqué

Mille popotins !

Mathématiquement,

Nous, les amants,

Nous chavirons

Pour les p’tits potirons !

Par retour de flamme,

Elles, les bonnes femmes,

Faut bien qu’elles mouillent

Pour nos jolies citrouilles !

Plus d’une oie blanche s’est vue occise

Par les rebonds d’ mon sous-coccyx…

Et plus d’une vioque s’est r’vue ado

D’vant les rondeurs du bas d’ mon dos !

D’innommables cageots

M’ont sorti leur dargeot !

Il y’a d’ ces dargiflards…

Qui vous filent le cafard !

Moi, j’ai bouché mon pif

Devant des vieux dargifs… !

J’ vous jure que ça sniffe pas la rose !

C’est moi qui l’ dis, qu’ c’est pas jojo !

J’ préfère un coup d’ latte dans la prose !

J’ veux dire… un coup d’ pompe dans l’ dargeot…

CREDO

Qui ne préfère pousser ses pions,

Sur le damier d’un jeune croupion ?

Qui ne préfère planter ses fiches,

Sur l’échiquier d’un p’tit jeu de miches ?

« À dada sur mon baba ! »

– On y joue, aux p’tits chevaux… ?

« Chuis gaga d’vant ton baba ! »

– Il est plus beau qu’un rôti d’ veau !

On prête qu’aux riches… ?

J’ t’achète tes miches !

T’es dans la dèche ?

J’ te paye ton derche.

Je veux du 100% pur jus…

Et du 0% sans graisse !

I’ m’ faut les plus grands crus du cul !

La crème de la crème des fesses !


ENVOLÉE LYRIQUE

Fesse !

Divine promesse !

Fruit fendu, fruit défendu !

Qui impressionne comme la grand’messe…

Et nous harcèle à flux tendu !

Fesse !

Double diablesse !

Bûcher brûlant des vieux tabous !

Péché mortel de nos faiblesses !

Qui carbonise et pousse à bout.

Fesse d’ici, fesse de là…

Des quatre points cardinaux !

Fesse qui bouge son tralala,

Gonfle ses abdominaux.

Fesse en laisse et en latex !

Fesse qui mord les idéaux !

Que l’on fesse et qu’on ampexe…

Un triomphe de vidéo !

Fesse de ciné, fesse de kiné…

Pour le masseur, pour les casseurs !

Fesse du X et fess’-symbol…

Que je fixe et qui s’envole !

Étoile du Nord et Croix du Sud,

Reine des sphères et reine du bal,

Ravageuse comme un gros Scud,

Mystérieuse comme le Saint-Graal.

Fesse calice… et fesse malice !

Et spectacle… et réceptacle !

Fesse qui se serre à confesse,

Mais se lâche en bikini !

Fesse qui jette le bas qui blesse,

Et qui tend vers l’infini !

Fesse de Neuilly, fesse des cités,

Fesse du parking et de la ZUP…

Mille fois cueillie, plébiscitée…

En slip, en string, en mini-jupe !

Fesse de ville et fesse des champs…

La française, l’européenne…

Taille trente-six et taille deux cents…

Taille mondiale… cyclopéenne !

Fesse indigène pour le loisir…

Et très sans-gêne pour le plaisir !

Fesse mignonne, fesse timide…

Fesse cochonne et fesse humide !

Fesse intello,

À gros cerveau,

Qui vous pète son Q. I. …

Fesse avec peau,

Sadomaso,

Qui vous fouette son cuir…


 

Fesse à battage,

À abattage…

Fesse exotique… trop érotique…

Presque excentrique…. mais romantique…

Et puis pocharde… et bambocharde…

La fesse hagarde… limite blafarde !

Fesse usée…

Mais si rusée !

L’ex-fusée…

Faite pièce de musée !

Ex-cœur de cible et Bible ouverte,

Cœur du Palais d’ la Découverte…

Presqu’île enfin offerte,

Terre déserte.

Ah, que je naisse…

Naisse et renaisse à la fesse !

Cette fesse prêtresse… et maîtresse… et tigresse…

Qui agresse… et caresse…

Et ronronne… et ronchonne… !

Mais rien jamais n’y blesse…

Et seul, le sot-l’y-laisse.

DÉBOUTONNAGE

Je l’aime à poils…

Et à vapeur !

Je l’aime sans voile…

Et sans odeurs !

Plutôt imberbe…

Et sans moutons !

Fraîche comme de l’herbe

Et sans boutons !

Alors, broutons !

Broutons touffu !

Comme des bouffons,

Croûtons l’ joufflu !

Oui, mais avant

De fout’ le camp,

À l’aveugle ou à vue…

Foutons le cul !

Sortons l’ têtard

De la grenouille…

Pour le pétard,

Et la citrouille !


RAISON

La plus ingénue pimprenelle

Innocemment vous dira

Que non loin du tiroir à polichinelle,

Il y’a l’usine à choux gras !

Le plus pur,

Le plus dur,

Le plus clean des mollahs…

Use et abuse

De la turbine à chocolat.

Quelqu’un veut mettre le holà ?

Toi… ?

Pas moi !

La fesse est certes externe,

Mais elle aime l’internat…

Comme on sait, tout interne

Pointe à l’économat.

INCANTATION

Quand les rideaux collent aux fenêtres…

Faut bien que l’ vent pénètre !

On n’a pas l’ temps d’ faire du salpêtre…

Il faut être ou ne pas être !

Laissez-vous entrer dans le train !

Laissez-vous éclater plein pot !

Tous les voyages en arrière-train

Finissent pépère : « Tous au dépôt »… !

« Monte sur la caisse…

Tu verras l’ trou du fût ! »

Et plus t’encaisses…

Plus ça fait du raffut !

Il y a tant de bonhomie

Dans une séance de sodomie… !

Quel gros cube customisé

Ne rêve d’être sodomisé ?

IMPLORATION

Ô, Seigneur des Anneaux,

– Ou saigneur des anus –

Embrochant la fortune !

Ô, triste Cyrano

Cinglant vers Uranus,

Et décrochant la lune… !

Toi, pauvre Bergerac,

Qui à longueur de rues,

Administre des claques

À tant de malotrus… !

Tous ces blancs-becs bien nés,

Ces petits trous-du-cul

Qui, plutôt qu’à ton nez,

S’en prennent à ton cul :


 

THÉÂTRE

« Gros cul ! Gros cul ! Gros cul ! »

Ah ! Non ! C’est un peu court, jeune homme !

On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … Bien des choses en somme…

En variant le ton, – avec l’air convaincu :

Agressif : « Moi, Monsieur, si j’avais un tel cul,

Il faudrait sur le champ que je me le tranchasse ! »

Amical : « Mais il vous fait la taille un peu basse :

Pour marcher, faites-vous implanter un piston ! »

Descriptif : « C’est un tas ! … C’est un bloc ! … C’est un mont !

Que dis-je, c’est un mont ? … C’est une mappemonde ! »

Curieux : « De quoi sert cette énorme rotonde ?

De marmite, Monsieur, ou de bac à dahlias ? »

Gracieux : « Aimez-vous à ce point le ténia

Que paternellement vous eussiez résolu

D’offrir cette mangeoire à ses instincts goulus ? »

Truculent : « Ça, Monsieur, dès lors qu’il évacue,

La vapeur du dîner vous sort si fort du cul

Que nul être à la ronde onques n’y survécut !

Prévenant : « Gardez-vous, votre assise vaincue

Par ce poids, de chuter lourdement sur le ring ! »

Tendre : « Faites-lui faire un joli petit string

De peur que sa couleur sans soleil ne se gâte ! »

Pédant : « L’animal seul, Monsieur, qu’un Hippocrate

Appelle hippopotéléphantobalein’rat

Dut charrier dans son dos tant de viande et de gras ! »

Cavalier : « Quoi, l’ami, ce tube est à la mode ?

Pour glisser son épée, c’est vraiment très commode ! »

Emphatique : « Aucun pet ne peut, fessier bizarre,

T’écarter tout entier, excepté le blizzard ! »

Dramatique : « C’est la Mer Noire quand il coule ! »

Admiratif : « Pour un embaumeur, ça refoule ! »

Lyrique : « Est-ce une miche, êtes-vous un crouton ? »

Naïf : « Ce monument, par où y entre-t-on ? »

Respectueux : « Souffrez, Monsieur, qu’on vous conspue,

C’est là ce qui s’appelle avoir trognon qui pue ! »

Campagnard : « Hé, hardé ! C’est-y un cul ? Nanain !

C’est queuqu’ radis géant ou queuqu’ potiron nain ! »

Militaire : « Transpercez cette forteresse ! »

Pratique : « Voulez-vous en faire fondre la graisse ?

Assurément, Monsieur, vous perdrez cent kilos ! »

Enfin parodiant Bébel en un sanglot :

« Le voilà ce gros cul qui du corps de son maître

A détruit l’harmonie ! Il en flapit, le traître ! »

POÉSIE

Qui dira que le cul ne fait pas poésie ?

Qui dira que la fesse est rétive au poème ?

Voici que, grâce au cul, l’on peut pondre des vers !

L’on peut pondre de dos, debout, devant-devers… !

Qui donc résistera à telle frénésie ?

Qui niera que la bourre est enfant de bohème ?


HISTOIRE

Voyez le Moyen-Âge,

Et comme on y fut sage :

« De la main gauche,

Tu touches mon bois rond…

Tandis que j’ m’embauche

Derrière ton foiron ! »

« De la main droite,

J’ touche ton bois pointu…

Lors que tu t’emboîtes

Pour un cul-à-cul ! »

Et la vieille sagesse populaire

Qui met à l’abri des galères :

« S’il gèle à la Saint-Frusquin,

S’il vente à la Saint-Benoît,

Frictionnez vos pétrusquins,

Et faites-vous frotter les noix ! »

SCIENCE

Mais oui, tout mâle a bien deux paires de noix :

Les petites et les grandes.

Deux pour papa, deux pour la joie.

Côté joufflu et côté glandes.

Messieurs, tendons, bandons nos perches

Vers les gros, les beaux… et même les faux-derches !

Chargeons, déchargeons nos accus

Dans les beaux, les gros… pourquoi pas les faux-culs !

Et même si un séant,

N’est pas qu’un trou béant…

Reconnaissez qu’un cul…

C’est tout de même une issue !

Et bien qu’il soit seyant

De camoufler l’extase,

Chacun, se réveillant,

Aime visionner ses bases !

Le retour à la base…

Voilà le vrai credo !

Y’a guère qu’un kamikaze

Pour s’ faire péter dans l’eau !

Le jour où Neil Armstrong,

A atterri, tout fier,

Dans un énorme coup d’ gong…

Il dévoile son derrière !

« Très vulgaire et très con. »

Lui crie la foule qu’il importune…

Sans rougir, il répond :

« C’est la fesse cachée de la lune ! »


ROMAN

Et Pierrot,

Qui rêve de chair de lune !

Henri IV et la Reine Margot,

De croupe au pot !

Napoléon rêve de tenir un siège…

Et Satan, de jouer les suppôts.

Même la Reine des Aztèques

Était connue pour ses pastèques !

La Pucelle d’Orléans

A même fumé par le séant !

AbdelKader crie : « Mon colon ! »

Quand il soupèse deux mûrs melons.

Et Mistinguett : « Ça, c’est Paris ! »

Quand on lui croque ses deux radis.

Voyez ces mecs qui peuvent que ravaler leur glotte

Face à la Vénus Hottentote !

Et tout l’ Québec qui vous propose la botte

Dans ce qu’on nomme là-bas « le porte-crottes » !

Partout le cul est à l’honneur !

Tu sors tes fesses et tout l’ monde pige !

Y’a qu’une seule chose qui s’rait l’horreur,

C’est qu’ plus personne soit callipyge !

TRAGÉDIE

Mais quand la conjoncture

En est aux vergetures,

Lorsque la cellulite

Amène la fuite,

Dès que l’effondrement

Pousse au renouvellement,

Et que la peau d’orange

Impose l’échange…

Oublie ce front qui plisse…

Oublie ces joues qui tombent…

Fidèle au sac à vices,

Refait péter la bombe !

ÉPOPÉE

Plutôt qu’un flambant vélodrome,

Ou un rutilant aquarium,

Paris mérite un fessodrome,

Ou un immense babaodrum.

Fini, les cons vaincus…

On veut des culs vainqueurs !

Plus qu’un con cupide et qui sent…

L’on veut un cul concupiscent !

Et tant qu’à prendre un pied…

Qu’on nous le mette quelque part !

Un bon pied au panier…

C’est déjà la fête au pétard !




LA FESSE LIBRE

Bernard F.

Novembre 2007

Lorsque l’on est invité à intégrer une société, on essaye de comprendre et pour comprendre, il faut définir. Qui peut être mieux placée que l’Académie française qui positionne chaque semaine quatre-vingts fesses exactement au même endroit et ce depuis 350 ans pour définir ce mot qui nous rassemble.

Voyons la définition de l’Académie française. FESSE nom féminin (ça commence bien) qui date du XIIIe siècle (ça on s’en fout). Issu du latin populaire *fissa, (d’où l’expression fissa, fissa. Ca c’est pas eux, c’est moi) « anus » et « fesses », pluriel neutre, pris pour un féminin singulier, du latin classique fissum, « fente », participe passé substantivé de findere, « fendre ». (Et on fait lire ça aux gosses).

  1. Chacune des deux parties charnues situées à l’arrière du bassin, qui forment le postérieur de l’homme. Se dit aussi de chacune des moitiés de la croupe de certains animaux mammifères (la poule.. de toute façon, c’est l’homme). Tomber sur les fesses. Petites, grosses fesses. Cet enfant se promène les fesses à l’air. Il a reçu une tape sur les fesses, un coup de pied aux fesses. Expr. fam. Être assis sur une fesse, être mal assis et, fig., se trouver dans une situation délicate, embarrassante. Vulg. Coûter la peau des fesses, coûter très cher. Serrer les fesses, avoir chaud aux fesses, avoir peur. N’y aller que d’une fesse, n’agir qu’à moitié. Avoir quelqu’un aux fesses, être poursuivi. Nous avions l’ennemi aux fesses. Avoir le feu aux fesses, être pressé ou, triv., rechercher les plaisirs sexuels.

Et bien, l’Académie française donne une définition limitée. Pour elle, il n’y a vraiment qu’un seul type de fesse. Pourquoi ignore-t-elle le terme fessu qui apparaît en 1230 et qui caractérise l’humanoïde qui possède de grosses fesses.

Et bien moi, c’est de cette fesse-là dont je veux vous entretenir. J’aimerais vous parler aujourd’hui de cette fesse large, épaisse et disons le mot grasse. De cette fesse que l’on voit sur la plage car on ne peut pas ne pas la voir. Quand je dis la voir, j’utilise le verbe voir et non l’auxiliaire, car ces fesses-là, on ne les mâte pas. Cette fesse que l’on ne peut pas ne pas voir, il est rare qu’on la regarde lui préférant le petit fessier musclé aux dents longues.

Personnellement, c’est cette fesse large qui m’intéresse. Vous trouverez peut-être qu’il s’agit d’un argument pro fesso et je vous le confesse volontiers, c’est un peu le cas.   Quelle est douce cette fesse élargie qui, lorsqu’elle vous cède sa place assise, vous a réchauffé l’intégralité du séant. Ce fessier que vous pouvez suivre car il ne vous essoufflera jamais.

Certes ce fessier vous met parfois dans des situations particulières.

Je déjeunais début novembre dans le plus vieux restaurant de Londres (un rêve de mon épouse). Nous nous étions déjà fait remarqué, devant la carte des vins, en commandant une bière.

Que voulez-vous un fessier épais nécessite un entretien particulier dans lequel le vin est improductif.

M’étant éclipsé pour un besoin tout à fait légitime, c’est d’ailleurs pourquoi on l’appelle ainsi, je reviens sur la pointe des pieds afin de respecter la sérénité de l’endroit.   Afin de regagner ma place, je me faufile et d’un léger pivotement destiné à positionner mon séant en vue d’un atterrissage sur canapé, je propulse le récipient qui contenait cette sauce à la menthe dont nos voisins devaient se régaler.

Afin d’observer l’étalement saucier, je repivote mon séant dans le sens opposé. Cette fois, c’est au tour du saumon de s’étaler et de rejoindre cette sauce qui lui était destinée. Nous étions sorry, mais je crains que la réputation des frenchies en ait encore pris un coup dans ce prestigieux restaurant.

Mais à côté de ces petits inconvénients bénins, la fesse épaisse vous offre moultes avantages.

Car une fesse large, ça se respecte dans une manif. J’ai souvent constaté qu’une fesse large incitait les Parisiens à vous laisser seul sur la banquette du métro.

C’est peut-être grâce à elle que vous resterez seul dans l’ascenseur en disant devant des quidams souriant parce que soulagés : « je vous le renvoie ». Je commence à sentir poindre l’envie. Comment faire ? Et bien je vous le dis : une fesse large, c’est possible ! Vous pouvez y arriver à condition d’y consentir les efforts nécessaires.

Le menu est simple, mais il faut pouvoir s’y tenir : mangez gras, mangez salé, mangez sucré. Les frites s’accompagnent de mayonnaise, les viandes de sauces et les légumes sont caramélisés. Buvez de la bière avant, pendant et après les repas. Grignotez les petits-fours salés ou, sucrés d’ailleurs. Mangez du chocolat belge. Saupoudrez votre glace de crème chantilly ! Ne sautez jamais de repas ! Un repas sauté et ce sont des kilos que l’on n’est pas sûr de retrouver.

Évitez les efforts trop physiques sources d’amaigrissement en respectant le travail ! Des gens se sont donné de la peine pour envisager les ascenseurs. Ils les ont conçus, construits, réparés parfois. Ils ne méritent pas que nous les snobions en prenant l’escalier.

Grossissez mes amis et vous constaterez que la fesse large est tolérante. Car une fesse large ne dit jamais non à une fesse étroite.

Et je terminerai en citant une phrase que j’ai entendue en 1982 dans un petit troquet liégeois où d’ailleurs mes fesses se sont épaissis pour atteindre leur grosseur de croisière.

Cet estaminet qui s’appelait le Molière où nous fêtions non pas le millénaire de la ville, mais le Tchantchès c’est-à-dire la bière du millénaire.

Cette phrase fut prononcée à un moment où pour remplir le verre de tchantchès, il fallait pencher fortement le tonneau. Cette phrase que je ne compris que récemment fut prononcée par Marcel Liben et disait : « vive la fesse… Vive la fesse libre ».




FESSES OU CERVEAU ?

Antoine C.

Juin 2009

 

A la Gloire du Grand Fessier Universel,

Chevalières, Chevaliers,

 

Notre petite planche est à entendre sous l’empire de la loi de 1992 mod. 1997, qui autorise la publicité comparative en tant que mise en comparaison de biens ou services, à dix conditions dont voici les plus contraignantes  :

1) – Être loyal et véridique.

2) – Ne pas induire en erreur le consommateur.

3) – Être objectif.

7) – Ne pas présenter les produits comme l’imitation ou la réplique.

Autant vous avouer derechef que mon propos frisera l’illégalité et lui apposera même des bigoudis.

 

A bas la matière grise ! Vive la matière rose !

Nous le montrerons : le cerveau est un succédané raté du fessier, un mauvais ersatz que le monde contemporain essaie de nous vendre comme l’ultime et sophistiqué rejeton de l’Évolution, que rien ne saurait surpasser. Pourtant, à y regarder de plus près, la matière rose l’emporte haut la main – si je puis dire – sur le pâté tremblotant et grisâtre que nous abritons sous notre toiture.

 

I.A.1.a. – Le cerveau est laid comme un cul de babouin

La comparaison est aisée. Les deux organes ont une structure commune, prenant la forme de deux hémisphères, à la fois séparés et rattachés par une fissure qui est la source de bien des maux dans un cas, et de force plaisirs dans l’autre. Au-delà, la comparaison prend la forme d’un chapelet d’antagonismes.

Le cerveau est d’une laideur infinie, semblable à un vieil et avare cerneau de noix qui aurait tourné en gélatine. Strié de veinules censées l’irriguer, il tient concours du plus grand nombre de circonvolutions, ces horribles ravines corticales dont personne ne voudrait dans son salon, même pour recevoir un importun.

Les fesses, elles, rayonnent d’une beauté et d’une générosité sans limite, telles un abricot pulpeux et doré. Les courbures subtiles de cette drupe sont exaltées par le grain de la peau, que viennent parfois sublimer d’heureux accidents. A-t-on vu grain de beauté ponctuer une cervelle ?

L’un fait grise mine, arbore une face hideuse et grimaçante, quand les autres s’offrent dans un éclat radieux. « Une ride unique » plaisantait Jeanne Calmant ? Non pas ! : l’ange au sourire vertical.

 

I.A.1.b. – Le cerveau est un paranoïaque se tenant en haute estime

Le cerveau n’est qu’une conserve périssable baignant dans son jus, comme une tranche de méduse au naturel. C’est un organe paranoïaque, qui vit continûment dans le noir, et se protège en permanence d’un casque d’ivoire que les motards redondants redoublent d’une coque de plastique molletonné. C’est que Môssieur craint les courants d’air.

Les fesses, d’une nature expansive, ne se suffisent que d’un fin triangle de coton imprimé et d’une caresse d’huile solaire, elles raffolent de l’air libre.

Car ­– vous l’avez compris –,

 

I.A.1.c. – Le cerveau est fragile comme une Rolex de contrefaçon.

Le moindre choc, et c’est un traumatisme ! On pourrit les urgences, on accapare internes et infirmières, on creuse le trou de la Sécu. Alors que, depuis des générations, les fesses se bottent sans dommage. Notez au passage que les coups de pieds au cul sont généralement prodigués, et ceci dans une injustice flagrante mais non dite, lorsque le cerveau a dérapé. Car le sommet de l’évolution déraille (il sort des rails), la machine parfaite déjante (elle sort des jantes), le cerveau déconne !

Comprenez, Chevalières et Chevaliers, que si le cerveau est si fragile, c’est qu’il n’est jamais qu’un vulgaire viscère qui se tapit dans une cavité, un mollusque.

A-t-on déjà ouï évoquer des AVF (Accidents Vasculaires Fessiers) ? Non pas. La fesse ne connaît ni l’épilepsie, ni le coma, à peine quelques ecchymoses en cas de coup dur. La fesse est robuste, et c’est à peine si elle minaude sous la morsure de l’aiguillon.

 

I.A.1….e. – Le cerveau est un usurpateur narcissique

Alors qu’il n’est que laideur organique et consomption atrabilaire, le cerveau jouit d’un intérêt incompréhensible, au détriment de la fesse, parfaite et joyeuse. Les scientifiques, notamment, l’ont élu comme terrain de choix pour leurs expérimentations, se trompant manifestement de cible. Le comble est atteint de la mise en abîme gigogne, quand nos savants étudient le cerveau de l’un des leurs. Ainsi, le viscère cérébral d’Einstein fut plongé dans un bocal, puis distribué en rondelles aux laboratoires. Pourquoi n’a-t-on pas conservé les fesses de Marlène Dietrich dans du formol ? Et pourquoi même – ne soyons pas sectaires – n’expose-t-on pas le popotin de Léonid Brejnev au musée ? Le cul des papes ?

Les artistes, ne s’y sont pas trompés, heureusement, et il existe de fort beaux marbres des hémisphères inférieurs de Diane ou d’Aphrodite.

 

Concluons

La fesse appariée avec symétrie est l’image généreuse d’un monde parfait dont le sillon central ne saurait scinder l’unité. Le cerveau, avec ses deux hémisphères, a été dessiné bien imparfaitement par l’évolution, d’après l’image d’une paire de miches. D’ailleurs, par la perfide action du temps – encore une invention du cerveau –, les fesses prennent la figure une cervelle. L’abricot pulpeux vire au vieux fruit sec. Le cerveau d’un nouveau-né ressemble à s’y méprendre au cul de la momie de Ramsès II.

Double rotondité suave qui se passe volontiers de circonvolutions, et dont la matière rose fut, lors de cette ébauche de triste copiste, sournoisement teintée de gris-neurone.

La fesse est à l’origine du monde. Rien n’est innocent dans son appellation de fondement. Le popotin est la forme archétypale du cosmos. L’univers est un cul, et le cul est un univers.

La Chevalerie du Taste-fesse me tient donc pour la docte académie des experts esthètes et ès-cul du monde et de ses lunes.

Partant, quelle émotion plus intense pour le simple adorateur que je suis, que de me présenter près votre chapitre, en espérant indulgence et hospitalité à mon endroit… et à mon envers.




MON CUL …

Annie T

12 Avril 1996

Mon cul…

Si vous me voyez très émue

Aussi nerveuse aussi tendue

C’est qu’aujourd’hui, voici mon but

Je vous parlerai de mon cul.

Car vous ne l’avez jamais vu,

Sauf quelques uns, bien entendu.

Les amis qui l’ont entrevu

Disent qu’il est trop mamelu,

Peut-être même un peu joufflu,

D’autres le jugent distendu,

Distordu, triste et trop charnu,

Moi, je le trouve bien pourvu

Et si vous le voyiez dévêtu

Vous aimeriez ce cul tout nu.

Car s’il a l’air tout court vêtu,

Si candide et si ingénu,

C’est qu’il se trouve méconnu

Car il n’est pas si mal fichu.

A ma naissance il apparut

Si frais, si rose et si dodu

Que tout le monde l’embrassut (c’est pour la rime)

Messieurs, alors n’hésitez plus

Venez voir ce joli fendu

Embrassez-le et convaincus

Vous y deviendrez assidus

Et vos nanas seront cocues.

Mais cela je m’assois dessus.

Alors je n’en dirai pas plus,

Je pense avoir bien débattu,

Et lors vous tournerai le cul

Je m’en irai assez fourbue

D’avoir fait ce travail ardu

En espérant qu’il vous ait plu.

 




DERRIERES

Alain B

Juin 2007

 

Grand  Maitre , mesdames , mesdemoiselles , messieurs

Que serait l’homme sans la fesse  ?  Il serait perdu ne sachant pas ou mettre les mains .

Ces fesses si douces comme une peau de bébé délicatement vêtues ; d’un shorty en dentelle , d’un coton classique , d’un string noir  ou d’une ficelle en vinyl  . . . A chacune sa féminité .

Dès les beaux jours , fesse-tival de robes légères qui dévoilent ces rondeurs , un fesse-tin pour les yeux . . .

Certains préfèrent les gros seins , Moi j’aime les fesses ,qu’elles soient petites , charnues , rondes , discrètes , appétissantes a croquer . . .

A votre avis , à quoi pense le boulanger lorsqu’il pétrit affesstueusement la pate du pain ? Et qu’il en fait de belles miches . A sa femme , a la femme du boucher , de l’épicier ? ? ? Mais non il pense aux belles fesses de ses clientes . . .

Nous aimons tous regarder les femmes dans les yeux , surtout quand elles nous tournent le dos  . . .

Pour conclure , rendons hommage au photographe  JEAN-LOU SIEFF (malheureusement décédé ) qui a donné ses lettres de noblesse aux fesses dans un livre intitulé  » DERRIERES  » ou il n’y a que des photos de fesses .




LA FESSE

Agnes D.

Novembre 2010

FESSES : Nom féminin (et oui, messieurs ! les femmes ont encore frappées !) désignant la partie charnue des deux masses sises à la partie postérieure du bassin. C’est ainsi qu’est définie la fesse dans le dictionnaire.

 Cependant, il est possible de désigner cette noble partie par bien d’autres termes : croupe, derrière, cul, pétard, popotin, fessier, postérieur, croupion, séant, trône…

 Selon la personne qui en parle ou l’évoque elle peut prendre différentes connotations : à la fois festive, joyeuse (elle a la fesse rigolote), dramatique, sexuelle, graveleuse, anatomique, médicale, héréditaire mais l’important est dans parler.

 Quelques fois cachée, d’autres fois exhibée, parfois chérie ou vénérée, haie, enviée, la fesse a son importance. Servant à la fois de faire valoir (il suffit de regarder l’expression de ces messieurs devant un joli galbe fessier et nous mesdames ne sommes pas en reste : quoi de plus sympathique à regarder qu’une belle paire… de fesses masculines moulées dans un joli jean), de fantasmes, de cauchemars quelque fois (mon Dieu, quand je pense que lorsque j’étais petite on me disait « elle a la bouille on dirait les fesses de sa grand-mère ! imaginez les ravages psychologiques chez une enfant sachant que sa mamie fait plus de 130 kilos !), de coussin (n’oubliez pas qu’il s’agit de la partie charnue) et de point d’équilibre (et oui ! sans ce cher fessier chute en avant assurée !).

 Info du moment : la mode est au remaniement, mais pas gouvernemental, c’est-à-dire se faire refaire le popotin à grands coups d’implants… quelle bizarrerie…ont a les fesses que l’on a et grand bien nous fesses… euh, nous fasses.

 Que ceux qui tastent en toute liberté la multitude de croupes existantes et à porter de mains puissent trouver ce qu’ils cherchent et continuer à faire vivre ce joli mot qu’est la fesse.




JUIN 2009

LE DISCOURS DU GRAND FESSEMASTER

JUIN 2009

Chevaliers, Chevalières,

Hautes Fessières, Hauts Fessiers,

Grands Officiers et Grandes Officières,

Sérénissime Grand Maître.

 

Notre Grand Inquisiteur étant en vacances en Espagne, comme vous l’avez entendu tout à l’heure, notre Sérénissime Grand Maître, sans doute dans un moment d’égarement, m’a demandé de le remplacer au cul levé.

 

D’ailleurs au départ il ne devait pas aller en Espagne mais dans l’est de la France à Kudefraulen dans le Bas Rein. Sans doute Montcuq l’a fait changer d’avis.

 

Mais peut-on remplacer un tel Dignitaire de notre Confrérie, un tel Personnage de la Culrie Pygologique Culménique (ta mère) qui, malgré tout l’esprit saint qui l’habite (non non il n’y a pas de contrepeterie !!!), refuse d’être appelé mon père, mais plutôt mon Frère, alors qu’il est père de saint homme. (là il n’y a toujours pas de contrepéterie, un simple jeu de mot tout au plus !!!).

 

Ayons donc une pensée partie culière ce soir pour Christian (non pas pour moi mais pour lui !!!)

Et pour les cons j’ai payé.

 

Ce soir devant vos yeux émerveillés, se déroule le Grand Fessetin Parisien du Taste Fesses, seconde Manifessetation Offessielle du Cinquantenaire de notre Noble Confrérie après Montcuq.

 

Il y en aura d’autres, puisque nos amis Belges nous ont annoncé un FesseTin Bruxellois en Octobre deux mille nonante. Il y aura bien sur le Fessetin Parisien de Novembre et sans doute la Fête des Vendanges de Montmartre.

 

De plus, et comme vous avez pu le voir dans vos assiettes, j’ai rassemblé un certain nombre de documents historiques, fessetifs, planches de fesses et autres sur notre Confrérie, et nous vous proposons en souscription un livre qui sortira pour notre prochain Fessetin. Il s’intitulera « le cul, 50 ans de Taste Fesses», car le cul est une publication du Taste Fesses qui parait quand bon lui semble et surtout à l’occasion de grandes occasions.

 

Ce soir, comme nous l’avions annoncé lors de notre dernier fessetin, nous vous proposons un livre de Léo Campion « zoophilie », paru en tirage limité (500 exemplaires), en vente à 10 euros.

 

Voilà pour les Fessetivités de ce cinquantenaire.

 

Pour le présent immédiat, sachez que :

 

Deux récipiendaires vont se présenter à vous pour être initiés aux plaisirs de la Fesse. Ils ont juré n’avoir jamais blasphémé sur la Sainte Fesse et sont prêts à faire leur notre devise, « tout bonheur que la main n’atteint pas n’est qu’un rêve ».

 

Ils ont travaillé fort, de longs jours et de longues heures, pour apprendre par cœur la 17ème lettre de l’alphabet, et ont appris à tracer une raie médiane.

 

Ils se sont penchés aussi sur quelques sujets du Bac de cette année :

 

PHILO

Sujet 1 : « Compte tenu que les fesse d’un même cul sont jumelles, la différence entre la fesse droite et la fesse gauche est elle la même pour un droitier que la différence entre la fesse gauche et la fesse droite pour un gaucher ?  Vous préciserez si l’opinion de l’ambidextre sur cette question diffère de celle du manchot et ce qu’en pense le quadrumane.

 

Sujet 2 : « En admettant l’existence de l’âme chez le ténia, le ver solitaire est il susceptible, selon vous, de reconnaissance et d’affection pour celui qui l’a élevé ? Vous donnerez sur ce sujet le point de vue de Saint Thomas d’Aquin. »

 

ARTS PLASTIQUES : « Le second refrain du Cantique de la Sainte Fesse commence par ces deux vers : Si nous étions sans fesse, Nous n’aurions pas de cul.

Comment imaginez vous une absence de postérieur ? Dessinez-la. »

 

HISTOIRE GEO : « Analysez historiquement la longue tradition de pédérastie chez les hannetons.

Citez à l’appui de cette vaste thèse des textes mythologiques, bibliques et marxistes.

 

Situez sur une carte les progrès de cette pratique dans le monde moderne et calculez à un kilo pres son influence sur le fétichisme du popotin au Bélouchistan.

 

EDUCATION CIVIQUE : « En posture debout, couchée, assise, ou à genoux, le coïtus a posteriori ou coïtus à tergo, dit aussi positio aversa (qu’il ne faut pas confondre avec le coïtus in anum, avec lequel il y a des accomodements), oblige la dame à tourner le dos au monsieur. Ce qui est discourtois. (et le plus souvent, elle ne s’en excuse même pas).

Comment obvier à cette impolitesse en conciliant la civilité et la bienséance avec le classicisme ancestral de ladite position ?

 

MATHEMATIQUES : « Pourquoi la raie du cul est elle plus longue que large ? »

 

Nos impétrants de ce soir sont donc bien préparés mais ils ignorent encore tout des terribles épreuves qui les attendent.

Je vais vous les présenter brièvement.

 

Daniel, pro fesseur de lycée pro fessionnel, on sent déjà l’attirance, né en 1954, l’hiver où on se gelait les fesses. A fait des études élémentaires, supérieures et postérieures, durant lesquelles il a appris à manier le pinceau et à touiller dans le pot.

Il s’est destiné à l’enseignement spécialisé pour jeunes en difficultés à qui il apprend à rechampir et à préparer la barbotine.

Marié à Sylvie qui le qualifie ainsi : « c’est le fou de mes tresses »

Il est passionné par les éclipses totales de Lune et habite à la Queue en Brie.

 

Antoine, Né à Nancy, le 26 janvier 1964 à la maternité Adolphe Pinard.(aucun n’en est parvenu intact)

Vit seul avec Patafix sa chatte noire et poilue (à ne pas confondre avec Pataphysique)

Architecte défroqué et éditeur mercennaire,   s’interesse à la musique et en particulier au trou du luth,

– Prix littéraire 2009* et membre de la Docte insigne et gourmande Confrérie des Taste-andouilles du Val d’Ajol

– Confrère-pipier près la Confrérie des Maîtres-pipiers de Saint-Claude

– Membre-auditeur du Collège de ‘Pataphysique

– Secrétaire définitivement provisoire de l’Académie Héré

 

Chevalières, Chevaliers, Hautes fessières et Hauts Fessiers, Dignitaires et Dignitaires, ces profanes auront besoin de votre soutien pour affronter ces terribles épreuves qui en ont vu reculer plus d’un.

Encouragez les avec force et vigueur, mais soyez fermes et intraitables sur les fondements de notre raie publique.

Qu’il en soit fait selon la volonté de la Sainte Fesse, écoutons nos impétrants présenter leur travail.

 

Pour terminer n’oubliez pas :

Pour tout savoir sur la Fesse

Connecte toi au Taste Fesses

3w tastefesses.info

C’est sur la fesse les infos qu’il te faut

Premier site de fesse en continu

Pour devenir grand expert sur le cul

 

Christian

Grand FesseMaster