21 JUIN 2004

21 JUIN 2004

Sérénissime Grand Maître Jean-Pierre, Grand Fessier de l’Univers,

Sérénissimes Grands Maîtres Léo et Yvon, passés à la Fesse Eternelle,

Dignitaires de l’Ordre, Honorables Cordons rouges, n’est pas Mum qui veut,

Hauts Fessiers de tous sexes, Jaunes devant et que sais-je derrière,

Chevalières et Chevaliers, bleu bite alors que vous auriez du être …

Et vous tous, mesdames et messieurs les profanes qui ignoraient les plaisirs du séant,

 

Il me revient, en tant que grand Inquisiteur de l’Ordre, de saluer la venue parmi nous de deux nouveaux Chevaliers, les Apprentis de la Fesse Gérard V et Régis F. Je les connais bien, ce ne sont pas des néophytes en la matière, leur expérience nous sera nécessaire pour affronter les difficultés qui viennent.

L’un, Gérard n’est pas du genre à couper la fesse en quatre. La raie, il la shampouine à souhait, la brosse, la coupe et lui donne du relief. La raie, il la découvre et la fait reluire. Il lui donne toute sa dimension. Il n’a pas encore retrouvé la parole perdue, mais c’est un authentique aventurier de la raie perdue.

L’autre, Régis, a passé de longs moments sur le Caillou à chercher qui polissait le Mont chauve. Il n’a pas trouvé, lui non plus, la parole perdue, mais c’est un opératif, un vrai. Il a retrouvé le geste perdu et il s’emploie à transmettre la tradition par l’aide au travail. Et c’est un maître incomparable pour les plaisirs de la table. Et la table, on est dessus ou dessous. Ce n’est par pour rien que les plaisirs de la chair peuvent avoir plusieurs acceptions.

Ces deux nouveaux Chevaliers, avec leur talent et leur volonté, apportent chaque jour du bonheur à une Humanité qui en manque tant. Et celui qui apporte du bonheur à tous est digne de glorifier le Saint-Cul, notre maître à tous.

Mais soyons lucide, l’heure est grave, Chevalières et Chevaliers !

De toutes parts, des intégristes, des cléricaux, des dogmatiques, des fondamentalistes du cul voilé nous menacent.  Du dénommé Saint-Paul à Mahomet, on voudrait recouvrir notre vie et nos amours d’un voile obscurantiste. Les nouveaux Tartuffes nous proclament : » Cachez ce cul que je ne saurais voir ! ».

Et bien non, mille fois non ! Chacun est libre de faire ce qu’il veut faire avec son cul. Et de la manière qu’il veut.

Le cul doit être ostensible, ostentatoire et visible ou il n’est pas ! Aucune loi ne doit prohiber cette loi fondamentale de la libre expression de la fesse en public comme en privé.

La fesse est certes une affaire personnelle, mais elle est aussi liberté publique, elle est la raie publique. La chose commune à tous.

Toute atteinte à la fesse en particulier, au nom de dogmes religieux, de morale bourgeoise, de cul pincé  ou de nez bouché doit être sévèrement combattu par les partisans de la liberté.

Notre passé Grand Maître, Léo Campion, nous a délivré son message quand il disait : « Quand on songe au nombre de cons qui ne sont pas des vagins ….. On a plus de plaisir à donner qu’à recevoir, notamment les coups de pieds au cul ».

La voie est toute tracée, bottons le cul à tous les cons qui voudraient nous rendre la fesse triste et sans saveur.

Et ainsi, nous serons dignes de celui qui vit encore dans notre cœur et notre mémoire, le Passé Grand Maître Yvon Tanguy ! Mort aux cons ! Vive le Cul ! Et à bas la Calotte ! Nom de dieu !

 

Christian E.

Grand Inquisiteur de la Confrérie des Chevaliers du taste-Fesses