1 Nov
2016
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L’ORIGINE DU MONDE

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Philippe M.

Novembre 2007

 

Sérénissime Grand-Maître, Grand Fesse-Master, Chevaliers et Chevalières, Hauts fessiers de tous sexes, Dignitaires et Amis fervents

Actuellement au Grand Palais à Paris se tient l’exposition consacrée à Gustave COURBET. Un de ses tableaux est « L’origine du monde » qui représente le sexe d’une femme. On en a beaucoup parlé en son temps, et ses différents propriétaires le cachaient aux yeux du monde. Un de ceux là, le psychanalyste Jacques LACAN le dissimulait notamment derrière une tenture rouge et seuls quelques initiés pouvaient le contempler.

Si ce tableau il y a quelques décennies a fait scandale, actuellement il est reconnu par beaucoup comme un chef d’œuvre. On ne le cache plus, il ne se cache plus et il a sa place au musée.

Gustave COURBET a peint ce sexe mais ce corps allongé sur quoi repose-t-il ? Qui peut répondre à cette question ?

Ce n’est pas à vous mes très chers amis Hauts fessiers de tous sexes à qui je vais faire l’injure de la poser.

Je sais qu’ici tout le monde connait la réponse. Et bien oui vous avez tous trouvé il repose sur notre adoration commune, notre quête journalière, notre catéchisme laïque (pour ma part, il est plus ouvert), notre Bible, notre abracadabrantesque Saint GRAAL à nous tous Sérénissime Grand-Maître, Grand FesseMaster, Chevaliers et Chevalières, Hauts fessiers de tous sexes, Dignitaires et Amis fervents : j’ai nommé les fesses.

Si Courbet avait demandé à son modèle de se retourner qu’aurait-il peint ? Deux magnifiques fesses comme Rembrandt aimait les dessinait, comme il aimait les femmes bien en chair. Critères de beauté de l’époque.

Ces deux peintres se retourneraient certainement dans leur tombe en voyant actuellement sur les magazines de jeunes modèles essentiellement féminuns, et photographiées pour la plupart sans aucune forme, sans rondeurs et précisément là où nous tous, mes très chers Chevaliers et Chevalières, amis fervents aimons les trouver.

Quelle horreur !!! Ces fesses sans aucune forme!!! Mais ne blâmons pas ces personnes qui sont de véritables squelettes ambulants car derrière elles se cache une terrible maladie qu’est l’anorexie.

Non mesdames et messieurs, nous devons revenir à nos chères courbes fessières que nos ainées ont tant aimées, tant regardées, tant admirées, tant choyées, tant touchées, tant embrassées, tant mordues, tant pétries, tant malaxées en un mot tant adorées.

Ils nous ont montré le chemin vers la Lumière, notre Lumière…

définition du mot fesse selon le dictionnaire Larousse : « nom féminin (ça commence bien) en latin fissum (ça continue), fente (tout un programme). Donc fesse : chacune des deux parties charnues qui forment le derrière de l’homme et de certains animaux ».

 Je comprends maintenant pourquoi on dit de certains hommes « qu’ils sont des porcs lorsqu’ils jouent avec certaines fesses… »

 Mais ne nous égarons pas et comparons le sexe et les fesses :

 Fesse, nom féminin, mais pour moi ça va aussi très bien au masculin.

Fissum, pourrait-on dire fissure ?

Deux parties charnues…

Fente. Tiens, tiens, le sexe de Gustave Courbet : deux parties charnues que sont les grandes lèvres qui peuvent se gonfler. Une fente, une fissure qui lorsqu’on l’écarte nous fait apparaître… cet origine du monde.

Les fesses pour moi je l’espère en tant que futur Chevalier du Taste-Fesses : deux parties charnues que sont les fesses séparées par une fente. Lorsqu’on l’écarte ne voit-on pas également ce que vous Chevaliers et Chevalières du taste-Fesses appelez : l’origine du monde.

Que de similitudes… Qu’aurait été ce tableau si Gustave COURBET avait retourné son modèle ? La fesse (euh pardon) la face du monde en aurait-elle été changée ? Qui sait…Aurait-il servi de porte étendard à notre Ordre ? Pourquoi pas !!!

Je partage avec vous les grandes valeurs de la Raie-publique que vous défendez : la liberté, l’égalité, la fesse-ternité… et surtout, la laïcité.

Je suis Directeur d’école pu-blique (non s’il vous plaît en un seul mot) et en tant que laïque je défends les valeurs de la raie-publique.

La raie-publique nous permet en tant que fonctionnaire d’état de changer de département. Je vais vous dire mes très chers Chevaliers et Chevalières et vous amis fervents du Taste-fesses, mon rêve que je cul-tive depuis de nombreuses années serait que j’obtienne ma mutation pour le département du LOT (46). Pourquoi ce département me direz-vous? Et bien parce que dans ce département siège (et nous savons de quoi nous parlons) siège disais-je un trésor. Le trésor, c’est une ville. Et cette ville s’appelle MONTCUQ.

Vous allez me dire et j’en suis con-scient mais que vas-tu faire, non pas dans cette galère, mais dans ce TROU. Le trou de Moncul, c’est au plus profond de la France.

Et bien oui,  c’est un trou mais pas n’importe lequel et quel plaisir serait d’y travailler.

Ah travailler, non pas sur, mais à MONTCUL. Tout un programme que ne renierai pas notre ministre de l’éducation nationale. Il pourrait même nous pondre comme chaque ministre avant lui ces fameux programmes. Ils deviendraient alors les programmes de MONTCUL.

Montcul, montcul, mais oui cela me rappelle l’émission de Jacques Martin, le petit rapporteur. Un de ses collaborateur avait fait, rappelez-vous, une émission sur Montcul. Montcul n’était pas aussi célèbre à l’époque. Il s’était interrogé sur les transports en commun de Montcul. Et je me rappelle qu’il n’avait pas trouvé l’arrêt de Moncul. Je suis certain que s’il s’était renseigné auprès de Bertrand DELANOE, Maire de Paris qui a fait énormement non pas pour Moncul (qui à dit son cul!! Voyons c’est pas sympa) mais sa ville en tant que Pape du tramway, non pas nommé désir, mais parisien, il l’aurait certainement trouvé, l’arrêt de Moncul (et je ne dirai pas autre chose).

Depuis tant d’année la circulation sur Montcul je n’en doute pas s’est développée. Elle a été fortement pensée. Point de nuage ou brouillard sur Moncul. De beaux sillages tels que nous les voyons au fin fond de nos campagnes. Mais je n’en doute pas non plus par ci, par la quelques rebonds, quelques vallées.

Mais rervenons à ce beau restaurant qui nous accueille chaque année : Les Loges. Pour ma part en tant que futur Chevalier du Taste-fesses j’aurai préféré l’éloge (en un seul mot).  L’éloge de quoi ? Voyons, voyons mesdames et messieurs, mais l’éloge des Fesses bien entendu.

L’année dernière donc au mois de novembre, j’ai été invité à votre fesse-tin par notre grand Fesse-master Christian BRUON qui est aussi mon parrain. J’ai vu l’intronisation de deux profanes. J’en garde un excellent souvenir et l’intronisation n’a pas été aussi dure, longue et  douloureuse, non pas comme l’était le service militaire, mais qu’on pourrait se la représenter dans l’imaginaire collectif.

Chevaliers et Chevalières, Hauts Fessiers de tous sexes, Amis fervents et Dignitaires de votre Ordre, mon souhait serait d’être à nouveau parmi vous deux fois par an en tant que Chevalier du Taste-Fesse.

Je pourrais ainsi échanger, vous m’aideriez à me construire afin de m’améliorer en tant qu’être humain-fessier, et apporter très modestement ma pierre, non pas tombale mais fesse-tale pour rendre une société encore meilleure à la Fesse et par extension un monde meilleur au Saint GRAAL.

Je souhaite apporter auprès de votre Association qu’est le Taste-Fesses ma réflexion fessière et mon expérience de fesse (Oh excusez-moi ! je voulais dire mon expérience de vie).

Mais seul, la démarche est beaucoup plus longue et il me semble important d’avoir des « cul-teurs », heu je suis con-fus et trou-blé!!! je voulais dire bien sûr « tuteurs », car avec eux les fesses se gardent fermes et rebondies comme je les aime, mais j’admets également que toutes autres expériences et ressentis ne sont-ils pas, non plus les bienvenus, et bons à prendre ? Certains ne demandent qu’à évoluer, n’est-il pas ?

En espérant vous faire trois bises fesse-tueuses et fesse-ternelles à la fin de cette planche et une fois les fesses-preuves fesse-tées avec je l’espère succès, je vous remercie pour votre attention et je conclurai avec une brève de comptoir de notre regretté Coluche.

Coluche disait : « il n’y a pas que le cul dans la vie, il y a la chatte aussi ». Courbet nous présente son origine du monde, ce sexe…oui mais notre origine du monde à nous, Chevaliers et Chevalières du Taste-Fesses ce sont les fesses.

Le sexe, oui… mais… c’est toujours du cul.

J’ai dit Sérénissime Grand-Maître.

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