1 Nov
2016
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POEME FESSETIF

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Daniel R.

Juin 2009

 

Chevaliers, Chevalières, dignitaires de la Confrérie, chers amis,

C’est avec un grand plaisir, mais aussi les fesses serrées, que je vais vous présenter mon travail.

Je me suis longuement interrogé sur ce que j’allais vous dire, car, la Confrérie ayant 50 ans, je me suis dit que vous aviez du en voir de toutes les couleurs, ce qui en tant que prof de peinture n’est pas fait pour m’effrayer, bien au contraire.

On a parfois du mal à parler de la fesse, comme dit le proverbe savoyard, seuls les chiens à la queue coupée n’ont pas peur de faire voir leur cul.

Pourtant le ciel et la fesse sont les deux grands leviers, alors, allons y n’ayons pas peur de nous dévoiler.

J’ai pris mon pinceau, pas celui pour la peinture à l’eau, ni celui pour la peinture à l’huile, mais celui pour les pigments naturels pour vous raconter en vers et contre tout ma vraie nature fessetive.

POEME

dédié à toutes les tasteuses et à tous les tasteurs de fesses

Je suis attiré par les fesses

Et ce depuis mon plus jeune âge

Je les regarde avec tendresse

Et souvent ca me met en nage

Je ne suis pas un obsédé

Mais simplement un amoureux

de cet organe à la pureté

de ces joyaux les plus précieux

J’en ai contemplé des derrières

J’ai pas compté ce s’rait trop long

Et mon dernier date d’hier

Nom de Dieu que c’était bon

J’ai vu la croupe d’Anne Lyse

Une cousine qui est très pieuse

Qui s’agenouillait dans une église

Une brève apparition heureuse

J’ai vu aussi les fesses d’Edwige

En descendant un escalier

Cela m’a foutu le vertige

Encore un peu je s’rais tombé

J’aimerais vous dire celles d’Esther

Un monument surement classé

Une chute de rein et un derrière

Que vous n’pouvez imaginer

Et puis encore les fesses d’Yvette

Comme un soleil sur l’océan

J’y aurais poursuivi ma quête

S’il n’y avait pas eu de tels vents

Il y eut aussi celles de Lisette

Celles de Martine et de Carole

Toutes ces images en tête

M’ont laissé sans parole

J’ai vu aussi celles de ma Tante

Mais je préfère pas en parler

Tellement elles étaient pendantes

Et pour tout dire fripées.

J’en ai vues qu’j’aurais pas du voir

On n’choisit pas c’est le hasard

Des qui vous encouragent à boire

Des rouges des maigres des gros pétards

Des fesses de mâle toutes velues

Comme des slips en astrakan

Des croupes de filles toutes menues

Où on sent bien les os saillants

Mais que m’importe le flacon

Pourvu que j’y trouve de l’ivresse

Car mon plaisir de garçon

C’est simplement mater les fesses

Quand ma main atteint le bonheur

Quand mon esprit est en grande liesse

C’est que c’est un beau postérieur

Une très belle paire de fesses

Je me relie à mes ancêtres

Par la grande chaîne de l’ognon

Et je les flatte de ma dextre

Je les trifouille par conviction

Quand elles ne sont pas à mon gout

Je fais œuvre de charité

Je ne montre pas mon dégout

Mais plutôt ma fraternité

J’espère bien vous avoir prouvé

Mon attirance pour la sainte fesse

Acceptez de m’introniser

Vous chevaliers du taste fesses

Je prêterai tous les serments

Que vous voudrez me proposer

Pourvu qu’ils me disent clairement

De la fesse les galbes admirer

La fesse est dite mes amis

Fêtons donc cette raie publique

Qui ce soir nous a réunis

Buvons chantons à la si magnifique

Que la fesse guide nos pas

De ce déhanchement ultime

Qui fit que plus d’un succomba

A la gloire de cette révélation divine

C’est la fesse éprise de liberté

Que je me présente devant vous

Que ce vent de bonheur souffle sur l’assemblée

Je chante la fesse, je la chante debout

Je la chanterai toujours haut et fort par le monde

Quand il n’en restera qu’un je serai celui la

Affrontant celles et ceux pour qui le cul gronde

Fesse Queue doigt, advienne que pourra.

Merci de votre attention.

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